Tout ce qui nuit au couple


L'infidélité
Un conseil parmi tant d’autres, ne soyez jamais infidèle. Cela finira par se savoir et ce jour-là vous donnerez le prétexte à clore votre relation tôt ou tard, ou à vivre dans le doute perpétuel. Si vous avez la chance de partager votre vie avec autrui, ne la gâchez pas. Si vous souhaitez être infidèle, c’est que votre partenaire ne répond pas ou plus à vos attentes : dès lors, posez-vous la question, avez-vous parlé de vos attentes et désirs? Est-ce que votre partenaire y a répondu? 

Le manque de dialogue
Ne pas oser parler, par exemple de quelque chose qui cloche dans la relation ou d’une situation quelconque, revient à exclure votre partenaire de cette relation.

Alors que le dialogue, et j’insiste sur le mot dialogue et non aligner les reproches ou le monologue en refusant une justification, et donc une remise en question, revient à dire à l’autre que vous n’avez pas envie de remédier à ce qui vous pose un souci. Manifestement, ce problème est assez important pour vous préoccuper de la situation, étant conscient que votre relation pourrait en pâtir d’avantage si vous refusez d’en parler.

La honte
J’ai honte de demander, de faire. Dans un couple, ce genre de sentiment n’a pas sa place. 

D’ailleurs, d’où provient la honte ? La honte vient que « les autres ne font pas » dès lors, faire n’est pas bien. Ce genre de croyance nous vient de notre culture, la famille, la religion également.

La honte se manifeste lorsque l’on ressent le sentiment d’avoir commis une action indigne de soi, ou que l’on puisse être jugé par autrui de manière négative sur cette action. Sachez qu’il n’y a rien de honteux à dévoiler ses envies, à en parler ou encore à essayer et pourquoi pas y prendre du plaisir.

Autre exemple, la honte de demander quelque chose (un achat ou une action) est un manque de confiance et en soi et en l’autre. D’une part, vous n’assumez pas d’avoir des envies et vous vous refusez le droit de les exprimer, d’autre part vous refusez que votre partenaire vous fasse des cadeaux de peur de voir son implication grandir par les cadeaux faits. C’est dommage car un cadeau, quel qu’il soit et quel que soit sa valeur, est la démonstration de l’attention que vous porte votre partenaire. Refuser un cadeau ou ne pas oser demander revient à dire à votre partenaire « non merci, je n’en veux pas de ton affection »

La peur
Admettre une honte, par son comportement ou en parole par un refus de faire, peut masquer un autre sentiment, la peur. La peur de mal faire, de ne pas savoir faire, de ne pas aimer, de blesser ou autre. La peur paralyse et empêche d’agir tout comme de prendre du plaisir. La peur se gère, avec la confiance, le dialogue et une approche en douceur. Si votre partenaire manifeste de la peur ou de la crainte, essayez d’être plus proche de lui et encore plus à son écoute.

Si vous même êtes pris de peur sur certains sujets, parlez-en à votre partenaire.

La plus grande peur étant d’être trompé(e) sur les intentions réelles de l’autre, encore une fois le mensonge et la tromperie n’ont pas leur place au sein du couple

La peur de se manifester, en ne téléphonant pas, en omettant d’envoyer un petit texto ou un mot doux sur la table du déjeuner revient à dire à l’autre qu’il n’a pas d’importance à vos yeux.

Céder à tout
Céder à tous les désirs de l’autre pourrait passer pour une qualité or il n’en est rien, c’est la démonstration que vous êtes prêt à vous effacer (totalement) devant votre partenaire et que votre avis, votre opinion et vos envies n’ont aucune importance. Or c’est la conjoncture de ces facteurs qui fait naitre des sentiments

C’est en vous affirmant que vous signifierez à votre partenaire à quel point vous tenez à lui.

Ne pas être soi-même
L’art d’être soi-même sans s’étouffer d’une jalousie repose dans le juste milieu de toutes ces variantes, être accessible, donner de l’attention à l’autre, dire « oui » et savoir dire « non » (poser ses limites) et laisser de la liberté à l’autre. Cependant, être un tout petit peu « jaloux » pour rappeler à l’autre qu’on a du désir pour lui et une envie « d’exclusivité » n’est jamais pour déplaire. C’est l’abus de cette exclusivité qui devient nuisible.


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