Les freins à l'épanouissement personnel

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Le plus gros frein à tout épanouissement, que ce soit pour nos hobbies, passions ou toute activité que nous souhaiterions entreprendre, est la pensée négative. Nous en avons tous, et nous allons en parler. Mais avant cela, il faut comprendre que certes nous en avons, mais à des degrés différents dépendant de plusieurs facteurs dont notre entourage, la manière dont nous sommes perçu par les autres, notre éduction etc… bref, ce que je veux vous dire ici c’est que votre cadre de vie peut être la source de ces pensées négatives sur vos actes et vous assaillir très souvent, ou si vous vivez dans un cadre épanouissant, être bien moins présentes. Au plus vous aurez de pensées négatives autour de vous, au moins vous serez prompt à entreprendre quelque chose.

Les pensées négatives, autant que l’apport négatif des autres ; l’apport négatif étant tout échange que vous pourriez avoir avec autrui et qui vous dit que vous n’en êtes pas capable, que c’est irréalisable, que vous n’irez pas jusqu’au bout… donc toute moquerie et dégradation de vos projet ; vont nuire à votre estime personnel et entretenir ces pensées négatives qui vous assaillent déjà. Cela aura pour conséquence d’entretenir la vision négative de votre vie, empêcher le passage à l’acte souhaité et vous entretenir dans un état de mauvaise humeur… et vous rendre instable sur le plan de vos émotions. Evidemment, vos émotions seront le reflet de tout cela, c’est-à-dire plutôt négative que positives.

Dès lors, pour réussir dans une action il faut d’abord que vous identifiez seul les freins qui sont les vôtre pour réussir. Il peut s’agir d’un manque de savoir, qui se comble avec l’apprentissage ; un manque de pratique qui se comble par l’essai ou plus simplement le besoin de savoir ou vous en êtes dans cette spécificité pour pouvoir évoluer… et ce besoin ce comble par l’essai, qui résultera en une réussite ou une constatation d’une nécessité d’apprentissage pour pouvoir réessayer. L’argent n’est pas un réel frein, dans le sens ou si vous avez besoins de dépenser de l’argent pour entreprendre une action… il est probable que celle-ci ne soit pas épanouissante. Par exemple si votre envie d’action est de réussir à terminer le dernier smash bros sur la ps4… et que vous n’avez pas de ps4 ni le dit jeu… oui, il vous faudra faire l’achat conséquent, mais que vas réellement vous apporter le fait de terminer ce jeu sur le long terme ? Rien du tout, il s’agit d’un plaisir passager et non d’une activité épanouissante. Par contre, si vous tenez une chaine youtube ou un blog traitant de jeu, là, finir ce jeu permet de préparer un nouveau sujet que vous allez traiter et transformer l’activité récréative en quelque chose de gratifiant au quel vous apporterez une plus-value personnelle et un travail que vous aurez réalisé.

Les quatre freins à l’épanouissement

Le premier réel frein que nous pouvons tous avoir est la pensée. Comme le disait Marc Aurele, par mes pensées je crée le monde dans lequel je vis. Comprenez que vos pensées vont être à l’origine de la bonne humeur ou de la mauvaise humeur. Si vous êtes de bonne humeur, cela se ressentira dans vos actions et interactions avec les autres qui seront plus enclin à vous écouter et vous suivre ; si vous êtes de mauvaise humeur, vous créerez uniquement un climat de malaise rendant l’échange non constructif et l’action irréalisable. Comprenez également que c’est l’humeur qui crée l’envie d’agir ou non. Être de bonne humeur est propice à l’essai et l’action, la mauvaise humeur fait repousser l’action « à plus tard » et « plus tard » à souvent tendance à être « à jamais ».

Ce qui freine la pensée positive est l’interprétation ; c’est-à-dire comment nous percevons ce qui nous arrive. Si nous voyons toujours tout comme négatif, nos pensées seront négatives. Ce qu’il faut comprendre c’est ceci… par exemple, admettons qu’un de vos amis « oublie » de vous dire bonjour ou vous le dise d’une façon un peu « morose ». Si vote interprétation de base est de vous dire « ca y est je vais perdre un ami », « qu’est-ce que j’ai pu lui faire de mal qu’il ne me pardonne pas » (par exemple) c’est une interprétation négative. Vous demandez ce que vous lui avez fait dans le but de lui poser la question sur sa morosité est une interprétation positive. 

Et cela, la manière d’interpréter ce qui se passe au gré de la journée ou de la vie, est le facteur déterminant de la bonne humeur autant que de la manière de vivre sa vie, au quotidien, dans son travail, dans son couple… mais également de la manière dont vous allez vous regarder vous-même, et donc influer sur votre estime personnelle.

Je ne peux que vous encourager à prendre le temps de réfléchir à ce qui vous arrive et à chercher comment vous l’avez interprété « sur le moment » et à revoir votre jugement pour arriver à une pensée positive le cas échéant.

Le second frein à l’épanouissement est le jugement de valeur. C’est-à-dire ce que je porte comme jugement sur ce que je fais et ce que je suis. Ou, tourné autrement, la question est la suivante… comment réagissez-vous à ce que vous êtes et ce que vous faites. Si vous vous accusez de tout ce qui se passe, que vous n’êtes pas à la hauteur, par exemple votre jugement est négatif. Ou, arrivez-vous à vous pardonner, vous remettre en question et agissez sur ce que vous faites pour être une meilleure personne. Dans ce cas, vous avez un jugement positif de votre personne. Cela inclus également vos valeurs et donc les actes que vous portez, si ceux-ci sont en raccord avec vos valeurs, vous devriez avoir une plutôt bonne estime de vous et donc un jugement positif sur vous-même. Si vous n’avez pas de valeurs et/ou que vous ne respectez pas vos valeurs, vous devriez plutôt avoir un jugement négatif de votre personne. 

Mais ce n’est pas tout, il y a également le regard des autres, si vos proches et collègues ou amis ont un jugement négatif sur vous, cela influera sur votre propre jugement personnel, tout comme si vos amis, proches et collègues vous considèrent comme une personne de bien, cela influera sur votre jugement positif de votre personne.

N’oubliez pas que se pardonner facilement d’une chose qui nous arrive, nous permet d’évoluer (voir le paragraphe sur le pardon), tandis que ne pas savoir se pardonner ne fait que nous garder dans l’acte échoué et nous fait persister dans l’état négatif et les émotions destructrice de l’estime de soi et le sentiment de culpabilité envers soi-même. Attention, se pardonner implique de vouloir évoluer et de travailler sur soi-même pour ne plus commettre cette erreur que l’on se pardonne. Se pardonner sans agir pour évoluer ne sert à rien.

Le troisième frein est l’anticipation. Alors oui, anticiper ce qui va arriver peut être une bonne chose, si tant est que vous restiez réaliste… et non sur-optimiste ou négatif. Ainsi, si vous envisagiez d’escalader l’évrest alors que vous n’êtes pas alpiniste chevronné et que vous vous dites « facile, les doigts dans le nez »… c’est peut-être un peu sur optimiste, autant comme objectif, que la tentative ou comme manière d’anticiper la dite escalade. De même, en gardant cet exemple, vous dire que même avec de l’entrainement vous ne ferez pas cent mètres… c’est peut-être un peu négatif. Envisager de s’entrainer pour au moins essayer dans de bonnes conditions, avoir le bon matériel et s’entourer de personnes capable de vous aider à réaliser cet objectif est une manière d’anticiper de manière réaliste.

En réalité, ce que je veux vous faire comprendre ici c’est que l’anticipation dans le but de prévoir et de mieux agir est une bonne chose. Ce qui est négatif, c’est l’autre anticipation… celle qui vous fait vous dire directement que tout sera dramatique, créant la peur de mal agir et vous empêchant de passer à l’acte. Prenons un autre exemple… admettons que vous ayez envie d’écrire… l’anticipation négative serait de vous dire que de toute manière personne ne vous lira, que ce que vous allez écrire a probablement déjà été écrit et certainement mieux par d’autres. Alors qu’il n’en est rien… prenez mon propre exemple, ce que je rédige ici est dit et répété depuis que l’homme a conscience de lui et a été approfondi à toutes les époques… et pourtant, je n’ai encore trouvé aucuns livre traitant du sujet du couple et son épanouissement en commençant par le soi, la drague, l’approche du corps et du plaisir, la notion de couple, la sexualité, les jeux d’adulte pour finir par le sujet qui m’importe à savoir le bdsm… hors, pour parler du bdsm il me faut aborder tous ces sujets. Je ne veux pas faire de copié collé ou reprendre tel quel ce qui a été dit, j’y inclus ma vie, l’ensemble des discussions que j’ai eu, tout ce que j’ai pu lire sur le sujet ou voir comme documentaire… qui m’ont forgé l’opinion que je vous partage ici et donc ma philosophie… personne ne peut dire à ma place ce que j’ai dans la tête ! il en va de même pour tout auteur, en écrivant, vous apportez un peu de vous dans votre texte, le rendant unique et intéressant à lire, quel qu’en soit le sujet… voilà de l’anticipation positive.

Et donc, toutes vos pensées négatives vont inhiber vos intentions d’agir. En exemple, admettons que vous ayez un emploi et envisagiez de demander une augmentation de salaire. Si vous vous dites que vous êtes arrivé un peu en retard ce matin, ou que peut être un client aurait pu redire sur votre travail… ou qu’il est éventuellement plausible que votre dernier compte rendu n’aie pas été à la hauteur des attentes… vous n’irez pas demander votre augmentation. En effet, vous aurez déjà anticipé la réponse négative de votre patron… alors que vous ne lui avez encore rien demandé.  Et c’est cette anticipation qui vous empêche de passer à l’acte. Au contraire, si vous êtes conscient de la masse de travail que vous réalisez, que personne ne redit sur ce que vous faites et que vous vous sentez légitime à être augmenté, vous irez la demander. Je ne dis pas que l’anticipation positive vous fera avoir cette augmentation, je vous dis que l’anticipation positive vous fera passer à l’acte. Et cela est valable pour toute action. 

un autre exemple serait celui des maquettes… (oui je l’aime bien cet exemple) admettons que vous auriez l’idée de vous y mettre… si l’anticipation est d’échouer à en construire une, même simple… vous ne l’achèterez pas et ne pourrez pas essayer, savoir si vous aimez cela et si vous y prenez du plaisir ! Si votre anticipation est de vous dire que le résultat, quel qu’il soit, sera très joli à côté de la télé… vous aurez au moins l’envie d’essayer et pourrez à loisir être fier du résultat ou capable d’en rire avec vos amis. Et dans les deux cas, soit vous aurez l’envie de continuer d’en faire, soit vous saurez que cette activité n’est pas pour vous.

Le quatrième frein à l’épanouissement est de ruminer. Comprenez par « ruminer » repenser sans cesse à tout ce qui ne vas pas… et sans avoir l’intention d’agir pour faire changer cet état de fait. En exemple, admettons que sur la journée une chose ne se passe pas comme vous l’auriez souhaité, vous n’allez penser qu’à ce fait, ce qui va conditionner le reste de votre journée…. Ou pire, pour certains vous suivre durant des jours voir des semaines. Alors, oui, il y a des choses qui ne dépendent pas de vous, en exemple, le terrorisme… mais vous ne pouvez pas vous focaliser là-dessus car vous ne pourrez rien y changer. Par contre, admettons que vous soyez arrivé en retard à un rendez-vous… la soit vous pourrez ruminer dessus et le rendez-vous se passera mal et vas vous suivre jusqu’à anticiper négativement un prochain rendez-vous… ou vous pouvez agir directement, par exemple en réalisant que vous allez être en retard en prévenant votre interlocuteur, puis, en agissant sur ce qui vous a fait être en retard… peut être se préparer un peu plus tôt, anticiper les bouchons sur la route ou se lever au moment où le réveil sonne par exemple.

Un autre exemple… qui va faire très mal… admettons que vous soyez parents de trois enfants… et que l’un d’entre eux n’est pas bon à l’école. Ruminer, c’est se focaliser sur cet enfant qui ne réussit pas et en tirer comme conclusion que vous n’êtes pas un bon parent, que vous n’êtes pas suffisamment derrière la réussite de vos enfants, que vous n’êtes pas présent pour eux. Conséquence, vous allez vous « acharner » sur celui qui ne réussit pas et apporter cette humeur négative aux deux autres, délaissant tout type d’encouragement que vous devriez apporter y compris à celui qui a du mal à l’école.


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