Que disent les émotions

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Que nous disent réellement les quatre émotions basiques ?

La colère nous dit que nos valeurs sont remises en cause, le fait d’être en colère permet de se défendre. Nos valeurs dépendent de ce que l’on accepte comme comportement de la part de l’autre (ou des autres d’une manière générale), c’est à dire de ce que nous prenons comme important à nos yeux. Un exemple simple : je me mets devant le passage pour piétons signifiant que je veux traverser la rue, la règle du code de la route dit que les véhicules doivent ralentir et me laisser passer. Un conducteur, qui ne respecte pas cette règle et ne me cède pas le passage, va me mettre en colère parce qu’une de mes valeurs n’est pas respectée.

La tristesse nous informe que nous sommes prêts pour quelque chose de nouveau. Être triste signifie que notre cerveau a compris qu’un état est terminé et qu’il est disponible pour une autre histoire. Rester dans l’état de tristesse signifie que nous ne l’avons pas accepté, l’état de tristesse perdure à cause du conflit entre nous et notre cerveau.

Un exemple pour illustrer ceci serait la fin d’une histoire d’amour.

Votre partenaire est parti, vous êtes triste car l’histoire se termine, votre cerveau vous dit « ok c’est fini, on va ranger cela dans un coin comme souvenir et passer à un autre partenaire aussi vite que possible ». Nous, en tant que personne, repensons à l’histoire qui s’est terminée et restons mélancoliques du passé. Tant qu’on ressasse les souvenirs, on reste triste. L’état de tristesse perdure parce qu’on se persuade que repenser à cette histoire fera ressurgir les bons moments, ce qui n’est pas totalement faux, cependant notre cerveau nous dit « passe à autre chose ». Le fait de passer à autre chose aura pour conséquence de cesser d’être triste, puisque la tristesse sera remplacée par un autre sentiment.

La peur nous dit « voilà ce qui va se passer si tu ne réagis pas ». On peut gérer la peur de différentes manières, en étant agressif (pour se défendre) ou en prenant la fuite (pour fuir le danger ou prendre une meilleure position pour réagir face à ce danger). En règle générale, la peur nous dit « agit maintenant », peu importe ce que l’on fait tant qu’on ne reste pas immobile face au danger imminent. Un fait intéressant est que seulement 8% de nos peurs sont basées sur un fait réel… le reste, c’est dans la tête.

Un exemple serait une agression, si vous marchez dans la rue et que quelqu’un vous menace, la peur va vous dire « défends-toi » ou « fuis chercher de l’aide ». Vous êtes informés que si vous restez immobile, la menace sera effective, c’est une peur justifiée.

De l’autre côté, voir une guêpe tourner autour de vous va faire peur, mais c’est une peur infondée, la guêpe ne cherche pas à vous attaquer à tout prix et surtout ne va pas vous faire plus de mal qu’une simple piqûre. Par contre, si vous avez déjà été piqué, votre cerveau va vous rappeler (en pire) comment cela fait mal d’être piqué, bien que vous ne soyez pas réellement en danger.

Dans cette optique, monter dans un avion peut faire peur, il y une infime possibilité qu’il y ait un problème, un avion sur des milliers a réellement un problème majeur. C’est votre cerveau qui associe la catastrophe à l’avion, parce qu’il y a moult scénarios de films avec pour trame principale un crash aérien, une prise d’otages ou un problème important se déroulant dans un avion.

En gros, la peur fonctionne avec toutes les phobies. Que ce soit de prendre de l’altitude (et la peur de l’altitude ou de tomber), de monter sur un bateau (qui pourrait couler), le scénario est le même. Si vous cédez à la peur, votre cerveau va imaginer pour vous le pire scénario et la peur va vous faire réagir en conséquence. C’est-à-dire faire ce qu’il faut pour revenir à un état de sécurité, bien loin de ce qui génère la peur.

Pour résumer, ces trois émotions nous disent globalement la même chose, agit pour revenir à l’état de base, la JOIE, la seule émotion que le cerveau essaye de reproduire en permanence.

En parlant de la joie, c’est le sourire qui est à l’origine de la joie et non le contraire. Si vous attendez d’être joyeux pour sourire… c’est plutôt mal parti. Essayez de sourire et constatez de vous-même qu’après quelques instants, vous serez joyeux.

Attardons nous sur le sourire

Sourire, même en se forçant, produit de la sérotonine et de la dopamine, les enzymes qui provoquent le sentiment de bonheur. Plus vous serez souriant, plus vous aurez cette impression de joie intense.

Accessoirement, la joie efface les autres sentiments négatifs. Quand vous êtes triste, que vous avez eu peur ou que vous ressentez de la colère, souriez pour compenser et revenir au sentiment de joie. Il suffit de quelques minutes de sourire, même forcé, pour que les sentiments négatifs ne s’estompent. Au plus vous vous forcerez à commencer à sourire, au plus vite ce sourire deviendra naturel et spontané, marquant la fin de l’état de tristesse. Essayez, juste pour voir et savoir de combien de temps de sourire vous avez besoins pour être à nouveau serein.

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