Les autres...

Être agréable - Ne pas être superficiel - Gérer son humeur - Les autres - Votre voix - 
Ce que vous montrez de vous avant de parler

Comprenez que « les autres » sont toutes les autres personnes vivant sur terre… soit à peu près 7 milliards de personnes ; et à ce chiffre s’ajoute pas moins de deux cents mille personnes chaque jour. Donc, « les autres », ceux qui nous entourent… on n’y peut rien, ils sont là. Ce sur quoi nous pouvons agir, c’est notre rapport social avec eux.

Avant d’aller plus loin…

Nous avons besoins du rapport social avec « les autres ». En effet, le professeur en psychologie à l’université de Californie à Santa Cruz Craig Haney, a démontré qu’à la longue, l’isolement provoque des dysfonctionnements cognitifs sévères. Cela explique la tendance de notre cerveau à rechercher « l’amour des autres ». C’est-à-dire toutes formes d’acceptation sociale à travers les activités de groupe, la reconnaissance de nos actes ou de nos paroles. Pour ne pas finir isolé, notre cerveau applique des stratégies nommées « drivers ». il s’agit d’un concept de psychologie établit par Taibi Kahler qui détermine cinq messages qu’on nous enseignes dès l’éducation… à savoir que « si on agit de tel ou tel manière on recevra l’affection des autres ». ainsi,  « faire plaisir » c’est la meilleure manière de devenir altruiste, « savoir écouter » et « devenir altruiste » développent l’empathie. Et comme on omet de dire à qui faire plaisir… l’enfant (ou même l’adulte) en arrive à croire qu’il faut faire plaisir à tout le monde. Et dès lors, nous n’arrivons plus à dire « non », nous n’arrivons plus à affirmer nos opinions, nous avons peur de décevoir et au final nous passons en dernier parce que nous ne sommes plus à l’écoute de nos propres besoins.

Dépêche-toi !

S’il est une phrase négative, c’est celle-là. En effet, nous en arrivons à croire, à notre époque ou tout va de plus en plus vite, que nous pouvons « tout » faire dans le peu de temps qui nous est imparti. Pire, lorsque nous arrivons à atteindre les objectifs fixés par les autres, ces mêmes personnes nous croient capable d’en faire encore plus dans le même laps de temps, voir dans un timing plus court ! or se dépêcher nous rend impatient, nous force à nous organiser n’importe comment, cela augmente le stress et la mauvaise humeur.

Sois parfait !

Encore une phrase qui semble anodine et qui pourtant est totalement négative. Pour le cerveau, c’est comme un shoot de volonté, de rigueur ou d’engagement dans une action. Or notre croyance, à notre époque, est de croire qu’on peut être toujours parfait et ce à 100% quel que soit l’action entreprise. Du coup, on n’est jamais satisfait, nous avons peur d’être jugé, nous en arrivons même à avoir peur d’échouer.. la conséquence ? on procrastine ; c’est-à-dire qu’on abandonne par peur d’échouer et on recommence… avec les mêmes compétences en espérant arriver à un autre résultat que celui atteint… avec les mêmes compétences et souvent dans les mêmes conditions. Or, ne pas prendre le temps d’apprendre et de changer le cadre du travail entrepris mène au même résultat !

Fais un effort !

Un encouragement…purement négatif également. Cette phrase est supposée nous permettre d’être persévérant, de se donner à fond dans ce que nous entreprenons et d’arriver à atteindre des objectifs parfois démesuré dans ce que nous faisons. Or à force de croire qu’une personne qui s’acharne à atteindre des objectifs gagne toujours, on en arrive à ne plus profiter des plaisirs simple, nous sommes sans arrêt fatigués, nous en arrivons même à complexifier ce que nous faisons ou nos relations avec les autres…. Sans même nous en rendre compte.

Sois fort.

Un encouragement qui au final… fait très mal. Sur le papier, cet encouragement est supposé développer le leadership, nos propres ambitions, le contrôle de nos émotions… or, notre cerveau interprète cette phrase par « démontre que tu es le plus fort ». et cela nous rend conflictuel, psychorigide, intolérant à la faiblesse et hors de l’écoute de nos propres émotions.

Nous pourrions résumer les drivers que nous venons d’expliquer comme la petite voix intérieur qui nous pousse à avoir un comportement spécifique…et ce même si nous n’en avons pas l’envie. Et en effet, il nous faut ces drivers pour vivre en société… mais il ne faut pas s’oublier pour appliquer ces drivers. Dit autrement, il faut savoir vivre en société mais ne pas laisser la société prendre le contrôle de la personne que vous êtes. Et le plus drôle dans l’histoire, c’est que la manière dont nous regardons les autres dépend de comment nous appliquons ces drivers sur nous-même. Du coup, si vous vivez dans l’excès d’accomplissement de ces drivers, pour vous-même ou par pseudo obligation envers les autres, vous aurez tendance à attendre des autres qu’ils soient à la hauteur de ceux-ci et du résultat que vous escomptez de leurs compétences…. Que vous ignorez puisque vous fixerez ces attentes sur la projection de vos compétences et manière d’appliquer ces drivers !

Et du coup, pourquoi les autres sont-ils important ?

L’université d’Harvard a étudié le quotidien de 724 personnes durant 75 ans pour déterminer ce qu’est le bonheur… leur conclusion fut la capacité à entretenir de bonnes relations.


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