L’échelle des émotions

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Il est un fait, nous l’avons vu, les émotions nous font agir et réagir. C’est grâces à nos émotions que nous évoluons, grandissons et devenons une personne meilleure… ou pire, en fonction des émotions que nous vivons et notre manière de les vivre.

Il est un autre fait, si vous lisez ce livre, c’est que vous ne souhaitez pas vivre la vie en noir… sans quoi lire ceci ne vous servirait à rien.

Nous avons parlé en détail de toutes les émotions et expliqué en quoi elles peuvent être bénéfiques ou négatives sur notre vie… et si nous parlions des émotions sous un autre angle… et j’explique…

Commencez par comprendre que l’émotion la plus basse, la plus négative, celle qui nous empêche d’agir, c’est la peur. En vivant avec la peur en nous, nous ne faisons rien, par peur d’échouer, d’être jugé, de perdre quelque chose. La peur nous replie sur nous-même et nous prive de vie sociale.

L’émotion la plus forte est de vivre dans l’amour ; l’amour de soi, l’amour envers les autres, la nature… l’amour de la vie.

Au centre se trouve l’acceptation… l’acceptation de soi, de la vie que nous avons à ce moment précis, l’acceptation des autres.

Alors, je ne vous dit pas qu’il faut « tout » accepter, mais qu’il faut trier ce qui nous entoure et côtoyer les personnes qui nous semblent acceptable. De même, il faut accepter d’avoir la vie que nous avons, mais rien ne nous empêche d’agir pour la modifier. Trouver un meilleur travail, se construire un confort… accepter que cela prend un certain temps ; qu’il peut y avoir des refus. Par contre, se complaire dans un travail qui ne vous plais pas et ne pas chercher « autre chose » ou vivre dans un confort moindre et s’en plaindre sans économiser (par exemple) pour changer cela est tout aussi négatif.

Lorsque vous vivez dans l’acceptation, deux choix s’offrent à vous, soit vous décidez spontanément de chercher les émotions qui vont tendre vers l’amour et vous vous en sentirez grandi ; soit vous vous laissez sombrer vers la peur.

Les émotions qui vont vous tirer vers « le bas » sont l’ennui non constructif, l’agacement, l’inquiétude, la critique non constructive, la colère, la haine, la rancœur, la culpabilité, la honte et enfin la peur. Après la peur se trouve le pire que l’être humain puisse vivre, à savoir le chagrin perpétuel, la dépression, le désespoir et l’impuissance.

Constatez que ne pas profiter de l’ennui pour se créer des idées agace ; l’agacement est le résultat de l’irritabilité et de l’impatience ; ces deux facteurs créent l’inquiétude. Être inquiets à outrance nous fait tout critiquer pour extérioriser notre propre inquiétude. Comme nos critiques ne sont pas écoutées (puisque infondée et non constructives), cela laisse place à un état de colère perpétuel, de rébellion. À force, la colère crée la haine contre le système et contre les autres personnes, tout comme elle crée la jalousie envers ceux qui ont une vie meilleure. La rancœur est le fait de l’amertume liée à un souvenir d’une injustice ou d’une désillusion… qui cohabitera avec la culpabilité de ne rien réussir générant à son tour la honte. Le cumul de tout cela génère le chagrin qui crée la dépression et anéantis l’espoir de quelque chose de meilleur et fini par rendre impuissant, autant sexuellement que sur le plan des activités. À ce stade, vous ne voudrez plus rien faire.

Ce que je veux vous dire ici, c’est que si vous n’écoutez pas vos émotions et n’agissez pas pour les combler, c’est cette spirale qui va s’enclencher. C’est ce que je vous expliquais plus haut, le cumul d’émotions « négatives » qui finissent par nous éloigner du problème et de sa solution.

Et s’il est des émotions qui nous tirent vers le bas, il en est d’autre qui nous pousse à être une meilleure personne et à vivre heureux. Reprenons depuis l’acceptation de la vie que nous avons, de la personne que nous sommes et de ce qui nous arrive… suit l’espoir, la fierté, le courage, l’enthousiasme, la gratitude, la joie, la paix et le bonheur.

Et comme pour la spirale négative, se pencher sur l’un nous pousse à viser le suivant… ainsi, lorsque l’on s’accepte on a l’espoir d’être mieux, d’être heureux. La fierté intervient lorsque l’on agit pour transformer l’espoir en quelque chose de concret, que l’on réalise soi-même. Agir démontre le courage de vouloir évoluer et nous pousse à continuer, parce que nous réalisons qu’agir pour le mieux fait du bien. Cela génère l’enthousiasme et nous fait remercier ceux qui nous aident, nous supportent. Être reconnaissant et enthousiaste à agir crée la joie d’être, d’exister, d’agir… parce que les conséquences nous font du bien. S’en suit un état de paix, de relaxation et de joie permanente, puisque tout ce que nous faisons est motivé par être une meilleure personne et tend à combler nos besoin dans le respect de nos valeurs… ce qui crée le bonheur.


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