Parlons de sexualité
L'union de l'homme et
de la femme s'appelle la luxure ; lorsque le désir et la passion sont
satisfaits, cela s'appelle la satisfaction mutuelle.
Au début de l'acte,
la femme sécrète un liquide qui s'estompe au gré de l'acte sexuel et qui permet
celui-ci. Au plus la femme est excitée, au plus ce liquide sera important et
permettra un acte vigoureux et intense.
Toujours au début de
l'acte, tout comme au début de la vie de femme capable d'avoir une relation
sexuelle, celle-ci est généralement incapable de supporter une pénétration
vigoureuse et intense. Cela vient avec la pratique. Egalement, au plus l'acte
perdure, au plus la femme s'abandonne et cesse de penser à son corps pour se
concentrer sur le plaisir au point de demander un coït plus fort, plus intense
et surtout qu'il ne s'arrête pas trop vite. Ceci dit, une fois le seuil de
plaisir atteint, la femme est demandeuse que l'acte s'arrête et l'homme devrait
respecter ce désir, celui-ci devenant douloureux.
Comme la conscience
du plaisir diffère chez l'homme et la femme, l'homme devrait être l'acteur,
celui qui fait et agit, la femme devant être l'objet du plaisir que l'homme
manipule pour la sublimer. Si l'acte sexuel vise à pleinement satisfaire les
désirs de la femme, celle-ci pourra se dire qu'elle est unie à cet homme et
inversement. Si l'acte sexuel ne vise qu'aux plaisirs de l'homme sans mener la
femme à la jouissance, cette relation ne peut exister. Cependant, si les deux
prennent du plaisirs dans l'acte sexuel, ils sont tous deux l'actif de ce
plaisirs et tous deux l'objet à sublimer l'un pour l'autre. Ce qui implique que
la femme doit autant se laisser guider qu'exprimer son plaisir pour que l'homme
puisse se dire pleinement qu'il est uni à cette femme. L'important étant que
les deux partenaires soient conscient d'avoir un plaisir à donner à l'autre
autant que du plaisir qu'ils escomptent prendre de l'acte à venir car au final,
les deux cherchent à atteindre le même but, le plaisir ressenti et constaté
chez l'autre autant que sur soi-même.
En conséquence, la
taille du sexe, l'intensité du désir et la vitesse à laquelle on atteint
l'orgasme font autant de combinaisons de couples qui peuvent ou non
fonctionner. Idéalement, le couple qui perdurera aura une cohérence de sexe, un
désir de même intensité et une vitesse à atteindre l'orgasme plus ou moins
similaire, de sorte à ce qu'aucun des partenaires ne se sente frustré d'être
tel qu'il est avec ses besoins affectifs et physiques.
Il faut que l'homme,
comme la femme, comprenne un état de fait. L'amour est une activité ; que
ce soit d'être avec l'autre ou l'acte sexuel. Si on ne le pratique pas on ne
peut prétendre l'aimer. C'est comme pour la chasse, la pêche, le dessin ou le
jeu... on pratique ces activités parce qu'on les aimes, on les refaits par
plaisir ressenti à les accomplir. L'amour est exactement la même chose. Que ce
soit pour les sentiments, l'envie ou le plaisir, ce n'est qu'en les répétant
qu'on les entretiens et développe des compétences qui seront propres et
adaptées à chaque individu.
Ainsi, l'amour
s'acquière avec l'habitude de s'entendre dire qu'on est aimé. L'amour se
développe avec l'imagination et la créativité que les partenaires désirent y
mettre. L'amour est une croyance en l'autre et ses paroles. L'amour résulte de
ces prérogatives autant que du regard des autres sur celles-ci.
Ainsi, construire
l'amour par habitude se fait par la répétition des paroles sincères et de
l'acte amoureux.
Comme il n'est pas
commun d'être aimé de la sorte, l'imagination habille les mots de l'autre
autant que l'acte en lui-même. L'imagination crée l'envie et le désir d'être
proche, d'anticiper et de se créer mentalement le plaisir à venir qui se
concrétise par les baisers et les embrassades précédent l'acte amoureux.
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