Le partage du plaisir
Comprenez qu’il est différentes
manières de prendre du plaisir… et que certaines sont vouées à l’échec. Ce que
je veux dire ici, c’est que vous avez vos propres envies et plaisirs, tout
comme votre partenaire. Vous connaissez (à peu près) les vôtres et en ignorez
certainement autant. Mais surtout, vous ne connaissez probablement pas ceux de
votre partenaire… qui connaît à peu près les siens et en ignore tout autant… et
ne connaît pas les vôtres. Ainsi, très tôt dans la relation vous devriez
prendre le temps de savoir ce qui plait à votre partenaire dans les
préliminaires et la sexualité… et oser dire ce qui vous plait ou non. Cela aura
pour but de vous accorder sur ce qu’il convient de faire, d’essayer, de
découvrir. Contentez-vous, à ce stade, de ce que vous connaissez… croyez-moi,
des choses à découvrir, cela viendra avec les prochains livres.
Et ce qu’il faut
comprendre ici c’est que faire ce qu’il vous plait donnera une insatisfaction
de votre partenaire, qui, comme il (ou elle) ne prend pas de plaisirs (ou peu),
finira par se lasser. Ne faire que ce qu’il plait à votre partenaire finira par
vous frustrer… parce que vous n’aurez pas vos propres plaisirs. De même, nous
n’atteignons pas l’orgasme à la même vitesse et si l’un atteint son seuil de
plaisir maximal avant l’autre, l’un des deux n’aura pas de satisfaction propre
à la sexualité, rendant celle-ci frustrante.
Si vos plaisirs sont inatteignables et inavoué, autant que ceux de votre
partenaire… le plaisir mental lié à la sexualité sera absent, rendant le jeu de
l’amour ennuyeux.
Ainsi, avec le
dialogue et l’acceptation des pratiques aimées de chacun, les deux partenaires
peuvent prendre un plaisir égal et partagé dans la sexualité, rendant celle-ci
à l’état de jeu que les deux partenaires prennent plaisir à jouer. Mieux, quand
on sait avec certitude ce qu’il plait à l’autre, on peut prendre plaisir à lui
donner satisfaction et en tirer son propre plaisir autant que de savoir que
l’autre agit de la même manière, nous donnant ainsi du plaisir.
Avant tout, il faut
distinguer ceux qui ont besoins de tendresse et de préliminaires à outrance
pour se sentir désiré ; ceux qui en demandent ou en donne pour signifier
l’envie de sexualité et ceux qui n’aiment tout simplement pas ces marques
d’attention pour des raisons diverses et variées. Ainsi, si l’un des deux
partenaires a besoins de beaucoup de tendresse et qu’il est avec une personne
qui n’aime pas en donner ou en recevoir, le couple va avoir des difficultés à
s’harmoniser pour la sexualité. Les moments de câlins et tendresse devraient
donc être privilégiés pour décider si oui ou non vous resterez avec cette
personne. Parce que le manque de ces moments finira par faire que vous vous
sentirez rejeté, la sur abondance pourrait vous donner l’impression de ne
jamais en faire suffisamment. Essayez donc de trouver un partenaire qui a le
même degré de besoins de tendresse que vous.
Alors justement
parlons-en du seuil de plaisir et de la vitesse à laquelle on l’atteint…
En réalité, il n’existe que trois stades, ceux qui aiment l’orgasme et en
demandent plusieurs ; ceux qui savourent l’orgasme et le veulent
intense ; et ceux qui sont plutôt frigide, difficile à mener aux portes du
plaisir.
Ceux qui aiment
l’orgasme se repèrent parce qu’ils aiment le contact physique, ils le cherchent
par la présence de l’autre, des caresses et des baisers. Au plus on aime
l’orgasme au moins on aime le demander par peur d’abuser de l’autre, et cette
demande s’exprime par les câlins, provoqués ou encouragés. Généralement, ces
personnes aiment à jouir plusieurs fois durant le même acte sexuel et
s’attendent à ce que le suivant soit aussi intense, varié et surprenant que
celui-ci.
Ceux qui sont plutôt
frigide sont capable d’en garder un bon souvenir intense durant plusieurs jours
d’affilée et se refusent à la sexualité tant que cet orgasme est présent dans
leur esprit. Ce n’est qu’une fois qu’il devient un souvenir que le besoins de
l’autre se fait ressentir et que le besoins de tendresse, câlins et baiser
exprime le désir de sexualité. Vous reconnaitrez le besoins de tendresse et le
besoin de sexualité à travers l’intensité que l’autre vous rend durant les
moments complices.
Ceux qui savourent
l’orgasme sont les plus heureux car ils savent jouer de plaisirs intenses et
multiples autant que savourer un orgasme et le garder présent pour profiter à
nouveau pleinement d’une sexualité plus intense.
Il me faut faire une
distinction entre l’homme et la femme sur le plan du désir sexuel et de
l’orgasme… en effet, l’homme cherche à l’atteindre, la femme cherche à le vivre
et a conscience de l’atteindre ou non. La femme a bien souvent du mal à décrire
ce qui lui fait atteindre l’orgasme car c’est un tout liant la manière de la
préparer à l’atteindre, de lui parler, de la toucher… enfin, l’homme reprend sa
vie après la sexualité et est capable de tous types d’action. La femme quant à
elle, une fois qu’elle a atteint l’orgasme, se retrouve en état de béatitude et
submergée de bien être qui peut durer de quelques minutes à plusieurs heures…
voir à un besoins de sommeil.
De même, il est des
personnes à qui il faut une sexualité, entendez par là des préliminaires et
l’acte, plutôt long, moyen ou rapide pour atteindre l’orgasme. Et selon que
vous êtes l’un ou l’autre… et que votre partenaire est l’un ou l’autre, il
faudra jouer des préliminaires durant plus ou moins longtemps pour faire en
sorte que l’acte sexuel soit le point culminant pour vous deux.
J’en profite pour
souligner que la femme aime généralement plusieurs orgasmes successifs… et
apprécie donc que l’homme mette un certain temps à atteindre le siens, ce qui
lui permet de cumuler son plaisir. D’où, l’homme devrait apprendre à utiliser
sa bouche et ses mains pour mener la femme à l’orgasme de diverses manières
avant de passer à la sexualité à proprement parler. Ceci dans le but de combler
la femme au maximum.
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