L'objectif et l'atteindre


L’objectif de l’épanouissement est de pouvoir gérer sa propre perception de la difficulté, du problème, de ce que la vie pose sur notre chemin. En étant épanouis, nous devenons à même d’être réaliste sur l’ampleur de cette difficulté autant que sur ce que nous avons à faire pour la dépasser. En étant épanouis, donc en agissant de manière constante pour être dans cet état, nous changeons durablement notre manière de penser face à une difficulté… et le résultat s’en fait ressentir à travers nos actions… autant qu’à travers nos pensées qui au lieu d’être négatives deviennent progressivement positives et nous poussent à continuer le cheminement vers l’épanouissement.

3 axes à l’épanouissement personnel

Toute personne qui vise l’épanouissement personnel comme sa mission de vie devrait s’attacher à concrétiser trois axes et les considérer comme principaux. Le premier étant la pensée positive, l’amélioration du moi et enfin l’art de prendre son temps. Il est nécessaire que ces trois points évoluent et soient utilisés conjointement pour garder un équilibre dans son évolution personnelle. Et nous allons essayer de les comprendre pour pouvoir les appliquer.

Premier axe, la pensée positive

La pensée positive influence notre quotidien… parce qu’elle modifie la manière dont nous percevons et traversons ce quotidien. 

Il vous faut donc commencer par modifier comment vous percevez votre entourage… en ne vous focalisant pas sur ce que les autres ressentent mais bien sur ce que vous avez envie de ressentir. Admettons un collègue de travail ou un ami qui vous fait une remarque… au lieu de focaliser sur « cette remarque » qui pourrait ruiner votre vie, envisagez plutôt toutes les remarques positives que vous avez reçu et considérez cette remarque « négative » comme un encouragement à vous reprendre en main. Comprenez que chaque « agression » que vous pourriez recevoir porte certes un côté négatif sur le moment mais également un encouragement non-dit qu’il vous appartient de comprendre. Un exemple serait une remarque sur votre léger sur poids… au lieu de culpabiliser sur celui-ci, demandez-vous ce que vous pourriez faire pour le modifier et appliquez cela comme un nouvel objectif, retrouver le poids qui vous convient et vous fait sentir beau (ou belle) à travers le sport ou un changement de régime. 

Il ne sert à rien de dramatiser, que ce soit la remarque qui a été faite, ou autrement dit, la remarque négative ; ou l’ampleur des objectifs que vous vous êtes fixés. En effet, dramatiser n’aura qu’une seule conséquence, occuper votre esprit sur cette marque négative et vous empêcher d’être à ce que vous avez à faire, au reste de la journée. Il vaut mieux la prendre pour ce qu’elle est… une remarque provenant d’une personne qui ne vit pas votre vie, qui ne connait pas vos problèmes et ce que vous faites déjà pour y remédier. Comprenez qu’une personne qui vous fait une remarque négative extériorise probablement son propre stress et état d’esprit.

Concernant ce que vous avez à faire sur votre journée, comprenez que vous maîtrisez ce paramètre. C’est vous qui décidez de ce que vous êtes capable de faire ou non sur une journée. Il vous appartient de planifier celle-ci pour avoir le temps de tout faire… et de savoir remettre au lendemain le surplus de travail… ou de savoir le déléguer à d’autres.

Pour rester positif, il ne faut pas dépenser son énergie inutilement. Ainsi, concentrez-vous sur ce que vous avez comme objectifs à atteindre et ne dépensez pas votre attention et votre énergie à des choses futiles qui ne sont pas dans vos objectifs. Ainsi, répondre à une marque négative va générer en vous un sentiment de colère, répondre va utiliser vos ressources et vous fatiguer. Au final, qu’aurez-vous tiré de l’échange avec cette personne… rien. La remarque a été faite, vous êtes frustré de l’avoir eu, vous avez l’esprit occupé à la réponse que vous avez donné ou que vous auriez du faire, comment vous auriez pu la tourner « encore mieux » pour répondre à l’agression subie.

S’il s’agit de vos tâches, d’atteindre vos objectifs, perdre du temps avec des choses futiles va juste utiliser votre énergie pour rien et ne vous fera pas atteindre ces objectifs. Au final, qu’aurez-vous tiré de ce temps… au mieux un peu de plaisir, au final, l’insatisfaction de ne pas avoir fini ce que vous vous étiez fixé en temps et en heure. Résultat des courses, vous allez passer plus de temps à terminer l’accomplissement de l’objectif avec des idées « noires » en tête, ce qui va vous empêcher d’être pleinement productif et donc rallonger ce temps de travail.

Pour être positif, vous devrez également être bien veillant, autant envers vous qu’en vers les autres personnes. Cela veut dire accepter le droit à l’erreur, se féliciter des accomplissements et faire des compliments… comme dit, autant pour vous-même qu’envers les autres. Mais ce n’est pas tout, vous devez également accepter que les autres agissent ainsi envers vous… et savoir les en remercier.

Pour rester dans la pensée positive, il vous faut vivre le moment présent. Parce que le stress vient de l’anticipation de ce qui va arriver. Dès lors, si vous vivez chaque instant et que vous êtes concentré sur ce que vous faites, vous ne laissez que peu de place au stress. Ainsi, ne plus ruminer en anticipant un éventuel problème à venir est une bonne chose. Et si vous savez un problème à venir, y trouver une solution est mieux que de le laisser croître et envahir votre vie. Comprenez qu’il y a des choses sur lesquelles vous pouvez agir et d’autres qui ne dépendent pas de vous. Lâchez du lest sur ce que vous ne pouvez pas contrôler permet de se concentrer sur ce qui peut l’être.

Pour vivre de manière positive, il vous faut un cadre de vie. Celui-ci est constitué de vos objectifs et de les mener à bien (voir le smaarteef) et d’avoir une routine bien veillante envers vous-même. Ces deux aspects cumulés permettent d’atteindre la stabilité émotionnelle. Se fixer des objectifs permet de concrétiser ses envies, c’est ce qui nous donne le sentiment d’accomplissement. La routine bien veillante, c’est savoir tenir une hygiène de vie, avoir un temps de sommeil suffisant, prendre ses repas à heures régulières et savoir se consacrer du temps ; sous-entendu le temps de travail, le temps de détente personnel dédié à ses propres hobbies et du temps pour les personnes qui sont importantes à nos yeux.

Ainsi, pour vivre la vie du côté positif, il faut se prévoir un emploi du temps qui inclus des moments de pose ; idéalement trois permettent de se sentir bien. Consacrez le weekend aux personnes qui sont importantes pour vous et à vos hobbies, de manière à pouvoir prendre le temps de le faire avec attention et en y prenant du plaisir. Prenez le temps de vous souvenir de bonnes choses qui vous sont arrivées sur la journée.

Pour être une personne positive vous devrez apprendre à vous concentrer sur les bons côtés de la vie et en attendre des résultats positifs. Je ne dis pas que le négatif n’arrive pas, je dis juste qu’il n’y a pas que des choses négatives dans la vie. Comprenez que le bonheur s’anticipe… et que les choses négatives se surmontent avec un peu d’efforts. Les surmonter est un objectif tout à fait valable à atteindre.

Pour être positif, il faut respecter quelques règles :

1. Persuadez-vous d’essayer de penser positif, parce que votre pensée conditionne ce que votre cerveau va concrétiser ou non.

2. Ne tenez pas compte de ce que les autres disent ou pensent de vous. Votre évolution ne concerne que et uniquement vous.

3. Visualisez vos objectifs et ce que vous avez à faire comme des choses bénéfiques pour vous. Ce que vous faites vous est profitable, d’une manière ou d’une autre. Dans le cas contraire, pourquoi le faire ? et comme expliqué, chaque situation, comme chaque remarque, a un pendant négatif ET positif, voyez le positif à tous prix.

4. Utilisez des mots positifs dans vos dialogues, autant envers vous-même, qu’à vous-même ou adressés aux autres.

5. Souriez, parce que le sourire rend positif. Être morose ou inexpressif voir pire, de mauvaise humeur, anéantis le sentiment de positivité et de bien-être que vous auriez pu avoir.

6. Vous avez le droit d’avoir des pensées négatives… vous n’avez pas le droit de vous focaliser dessus. En réalité, chaque pensée négative doit être perçue comme un encouragement à vous dépasser et à changer cet état de fait ; elles doivent être une motivation ou un objectif à atteindre. Vous avez toujours le choix de regarder un évènement de deux manières, positive ou négative… mais comprenez que vous ne pouvez le voir que de l’une de ces deux manières. 

7. Ayez toujours une pensée positive dans un coin de votre tête, un peu comme Peter Pan qui a besoins d’une pensée positive pour s’envoler au pays imaginaire. Pour vous, cette pensée positive va être votre bouclier face aux agressions extérieures.

8. Votre situation actuelle ne dépend que de ce que vous faites à partir de maintenant… mais les changements prennent du temps. Comprenez que les changements arrivent à force d’efforts et d’assiduité et non d’un claquement de doigts. Vous ne pouvez plus, à partir de maintenant, vous décourager.

9. Considérez dès à présent que vous êtes capable… quoi que vous entrepreniez ou décidiez de faire, si vous commencez par vous dire « ça va être difficile », « je n’en suis pas capable », « je n’ai pas les compétences » etc… pourquoi les commencer ? Et dans ce cas, au lieu de vous lancer dans cette activité, commencer par pallier à ces pensées négatives en agissant pour être capable d’y arriver. Ainsi, chaque pensée négative à son pendant positif ; je n’en suis pas capable vous invite à apprendre ; cela va être difficile vous incite à essayer et à tester vos compétences ; je n’ai pas les compétences vous invite à vous instruire et à tester le savoir nouvellement acquis, ce qui implique de se tromper, d’échouer et de recommencer.

Deuxième axe, l’amélioration du « moi »

L’amélioration du « moi » passe par la connaissance de soi, de ses qualités et défauts. Tout cela nous en avons déjà parlé dans les chapitres précédents relatifs aux objectifs, passions et bonheur. C’est la conscience de soi, l’estime de soi. Mais pas que… le « moi » c’est la personne qui vit au fond de vous. Vous nourrissez cette personne à travers plusieurs aspects et elle vous reflète la personne que vous êtes.

Ainsi, pour améliorer le « moi », il faut se libérer des pensées qui font souffrir. Ce qui sous entends de ne pas souffrir en silence, ayez une personne de confiance à qui vous pouvez parler de ce qui vous tracasse. Exprimer ses angoisses permet de les dépasser et d’éviter d’en faire des obsessions qui vont vous empêcher d’atteindre le bonheur. Mais également, agissez sur ce qui vous fait souffrir… en parler mets des mots sur les maux, agir sur les maux fait disparaître ceux-ci. Toujours est-il qu’exprimer ce qui nous fait souffrir diminue l’anxiété et la souffrance, cela ouvre la voie à l’action qui permet de changer cet état de fait.

Pour améliorer le « moi », il faut être heureux de ce que l’on possède déjà. En effet, tout ce que vous avez, en bien matériel ou émotionnel, vous a coûté des efforts. Si vous ne les considérez pas… vous ne serez pas heureux et n’en profiterez pas parce que vous viserez quelque chose de neuf sans même avoir profité de ce que vous venez d’acquérir. J’explique. Admettons que vous ayez l’envie d’une console de jeu. Si vous prenez la moins chère du marché, vous faites ce choix par dépit et comblez ce besoins de manière immédiate. Or, vous vous sentirez vite limité et ne pourrez pas jouer à ces jeux qui vous faisaient envie. Et vous aurez l’envie immédiate d’avoir la nouvelle console disponible. Jouer aux jeux disponibles se fera avec un arrière-goût dans la gorge et des regrets. Or, économiser et acheter celle qui vous plais vraiment avec les jeux qui vous faisaient envie… va vous donner l’envie de profiter de cet achat et de vous en satisfaire. Et l’envie de changer de console n’apparaîtra pas aussi vite qu’avec un modèle qui était déjà dépassé au moment de l’achat.

Mais ce n’est pas tout… pour profiter de quelque chose ou d’une personne, il faut accepter de le perdre avant même de le posséder… parce que l’attachement crée la possession, or nous ne possédons rien indéfiniment, encore moins une autre personne, chacun est libre de vous aimer, de vous considérer, d’être un ami autant que de changer d’avis et de vous laisser … et le matériel fini toujours par être obsolète ou cassé, usé, inutilisable. Comprenez que ce que vous avez… un jour ou l’autre, vous ne l’aurez plus. Avoir cette faculté de détachement permet de mieux vivre et rend libre. 

Le « moi » est nourri par vos propres croyances. Si vous vous voyez comme une personne « négative », « incapable », « nul », « inutile »… vous nourrissez le « moi » de ces intentions, le moi étant votre cerveau, il va agir en vous démontrant à quel point vous êtes ce que vous lui dite. Vos croyances sont le reflet de ce que les autres disent de vous autant que la manière dont vous vous considérez. Ayez du respect pour vous et vos compétences ; votre cerveau vous montrera à quel point vous valez ce que vous dites de vous !

Pour que le « moi » existe pleinement, il vous faut un objectif de vie. Et nous pouvons tous en trouver un. Le mien est de transmettre 20 années de recherches sur le sujet que je traite. Ce que je veux dire c’est que nous avons tous au moins un talent unique et une manière de l’exprimer. Nous avons les capacités de faire, de réaliser, de concrétiser certaines choses qui sont importantes, que nous considérons comme importantes. Et pour que cette « chose » soit importante, il faut qu’elle soit l’expression créative de votre « moi », quelque chose que vous allez faire de « a » à « z » de manière personnelle, créative, unique. Votre première tâche est donc de trouver ce talent qui vous rend unique et l’exprimer le plus souvent possible et l’utiliser pour le bien de tous, des autres et de chaque personne qui vous écoute, vous lit, vous regarde ou s’intéresse à vous.

Le « moi » est conditionné par nos valeurs. Avoir des valeurs propres permet d’avoir un « moi » qui s’épanouis. Ainsi si dans vos valeurs vous avez quelque chose du genre « je dois tout faire tout seul car personne n’aide personne », mieux connu sous le terme individualisme, vous allez effectivement tout faire tout seul et refuser toute aide. Si votre croyance, votre valeur, est « personne ne m’apprécie », vous vivrez le rejet durant toute votre vie. Avoir des valeurs nobles permet d’avoir une meilleure estime de soi et donc un « moi » qui vous pousse à être ce en quoi vous croyez.

Le « moi » a besoins de donner. Que ce soit du temps, du savoir, de l’aide, de l’écoute ou n’importe quoi… si vous donnez, vous rendez votre « moi » heureux… et vous vous mettez en condition pour pouvoir recevoir en retour. Savoir donner permet la vie en société et l’acceptation des autres. Cependant, il faut donner non pas à n’importe qui mais à ceux qui ont besoins et surtout à ceux qui sont prompt à vous donner spontanément. Ce qui veut dire que votre entourage, votre cercle de connaissance, les gens avec qui vous passez du temps influe sur votre « moi » intérieur.

Le « moi » vit à travers l’amour et non à travers l’égoïsme ou le contrôle des autres. Quoi que vous fassiez faite le pour le bien de la personne concernée et non pour ce qu’elle pourrait faire pour vous ou de ce que vous pourriez en tirer comme bénéfice. L’acte fait par amour est ce qui nous rend heureux. L’acte fait par égoïsme nous rend cupide, l’acte fait pour le contrôle de l’autre nous rend manipulateur. Mais l’acte fait par amour implique aussi de ne pas blâmer les autres de ce qui vous arrive ou de ce qu’ils ne font pas pour vous… surtout si vous ne leurs demandez rien. Et comprenez qu’il y a une différence entre demander et exiger… tout comme le fait que chaque personne a le droit de dire « oui » ou « non ».

Le « moi » est créé à travers l’environnement émotionnel que nous avons connu durant l’enfance… et reproduit ce qu’il a appris. Cependant, cela peut changer, si vous décidez de le changer. Vous décidez de la personne que vous êtes, ce ne sont pas les croyances des autres ou la manière dont les autres vous traitent qui vous définissent. Et encore moins votre passé qui conditionne votre manière d’être. Enfin si, si vous n’avez pas conscience que vos actes ne dépendent que de vos croyances et que vos croyances dépendent de ce que vous souhaitez croire. Ainsi, si votre enfance a été douloureuse, remplie de reproche et de critique, vous pourriez avoir tendance à répliquer cela à travers votre vie… tout comme vous pourriez avoir envie d’autre chose pour les gens qui vous entourent… ce qui implique de changer la manière dont vous voyez le monde, dont vous traitez vos proches et donc vos croyances sur le monde et sur vous-même.

Le « moi » vit au présent. Si vous le nourrissez de pensées issues du passé… votre « moi » va appliquer cela à votre quotidien et au moment présent en continu. Le passé est passé et révolu, vous êtes responsable du moment présent et de tous les moments futurs à venir.

Le « moi » conditionne et crée nos pensées… si vous pensez à vous de manière négative, votre « moi » vous fera agir de manière négative. Si vous pensez à vous de manière positive, votre « moi » fera de vous une personne positive. Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que chaque pensée négative que vous pourriez avoir détruit votre vision de vous et créent la colère et la tristesse.

Troisième axe, prendre son temps

soyons clair, prendre son temps n’est pas être irresponsable, en retard ou perdre son temps… c’est avoir conscience du temps qu’il nous faut pour concrétiser une action et savoir planifier son temps pour la concrétiser correctement… sans perdre son temps, être irresponsable ou ne rien faire en perdant son temps. Ce que je veux dire ici c’est que ne pas planifier ses journées nous fait faire dix mille choses à la fois, planifier trop de choses sur un temps trop court nous fait agir dans la précipitation. Être irresponsable c’est accepter de faire des choses dont nous ne sommes pas capable par peur de dire « non ». Perdre son temps, c’est entamer des choses et ne pas aller au bout de celles-ci, remettre à plus tard sans cesses et glandouiller en se demandant ce que nous allons bien pouvoir faire.

Mieux, prendre son temps permet de ne pas agir dans la précipitation, sans préparation et donc… en faisant n’importe quoi, en étant irresponsable et au final, en perdant du temps à cause de la précipitation… qui nous fait arrêter l’action en cours au profit d’une autre action.

Ainsi, pour prendre son temps, il faut avoir conscience de la prise de soin de soi (du réveil et du temps qu’il nous faut pour être actif, du temps requis pour se préparer le matin, du temps qu’il faut pour manger, du temps requis pour chaque tâche que nous acceptons de faire, du temps qu’il nous faut pour se détendre)… et le respecter.

Mais voyons toutes les raisons qui font que prendre son temps est une nécessité absolue…

Déjà et avant tout, prendre SON temps, prendre du temps POUR SOI permet de se détendre, de se relaxer ou encore de méditer. Se consacrer du temps à soi-même permet d’éviter les situations de stress et de recharger ses batteries.

Tout comme prendre son temps c’est aussi se consacrer du temps à être à l’écoute de soi, la découverte de soi… mesurer ses faiblesses et ses qualités, prendre le temps d’étudier pour combler des lacunes.

Prendre son temps c’est aussi prendre le temps d’être soi-même, c’est-à-dire de prendre du recul face à la société, au conditionnement que l’on nous impose… de créer sa propre vie et sa propre identité en étant à l’écoute de ses émotions, de ses envies, de ses passions et de les concrétiser.

Prendre le temps de fermer les yeux et de s’asseoir n’est pas perdre son temps, c’est être a l’écoute de soi, à l’écoute de la nature, à l’écoute de sa propre vie

Prendre son temps permet… d’en gagner. Parce que prendre son temps signifie planifier tout ce que nous souhaitons faire… et si les choses sont planifiées, elles sont organisées, vous avez le temps et l’occasion de préparer le matériel requis (ou les documents ou ce qu’il vous faut)… et vous êtes serein pour l’activité que vous souhaitiez concrétiser.

Prendre son temps permet de s’épanouir… prendre le temps de faire quelque chose et d’aller au bout de cette action donne le sentiment d’avoir accomplis quelque chose de concret. Et terminer quelque chose dépend, outre de vos compétence, du temps que vous y accordez… c’est-à-dire du temps qui vous appartient, que vous pouvez choisir de donner à tel ou tel activité.

Prendre son temps permet également de s’arrêter et de relativiser ce qui est fait, ce qu’il reste à faire et ce que vous faites à l’instant présent. Ce qui veut dire, prendre le temps de réaliser une réussite ou un échec et de considérer ses implications … et le temps requis pour y pallier !

Prendre le temps… de laisser le temps au temps d’agir est également un bien fait. Parce que ce que nous faisons aujourd’hui n’aura de conséquences que demain voir bien plus tard. Être dans la patience que les choses se passent évite d’être impatient, irascible, irritable, nerveux et stressé.

Prendre du temps… permet d’être créatif. Parce qu’aucune idée et aucunes créations ne se font sans avoir pris le temps de laisser une idée apparaître, germer et se dessiner dans son esprit. Et cela passe par l’arrêt d’activité et le fait de prendre le temps de laisser son esprit gambader librement sans contraintes… pour que notre cerveau puisse librement générer de nouvelles associations qui sont à la base de toute idées (voir le paragraphe sur l’ennui).


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