L’amour et la chimie du cerveau

Ce qui nous fait tomber amoureux - La chimie du cerveaux - Les phéromones - Les formes d'amour - 


Tout cela nous amène à parler de la chimie du cerveau lorsque l’on tombe amoureux. 

Le premier point à aborder est sans conteste les phéromones, sécrété autant par l’homme que la femme, sont ce qui crée l’attirance. Les femmes produisent plus de phéromones lorsqu’elles sont en période d’ovulation, les rendant encore plus attirantes durant cette période.

L’adrénaline et la dopamine génèrent l’envie et le désir sexuel. L’adrénaline court à travers nos veines générant l’excitation et le désir, faisant battre le cœur plus vite et plus fort. En se sentant bien et attirant on génère la dopamine qui procure, entre autre, l’envie sexuelle.

La phénylamine (PEA) est responsable de l’euphorie, du souffle court à cause du désir. Elle crée l’état euphorique qui peut perdurer tant que le cerveau considère la relation comme excitante. Dès lors, elle permet d’avoir une libido active et nous rend positif face à ce qui nous arrive. Malheureusement, après plus ou moins six mois le cerveau se lasse de la relation et cesse de générer cette hormone. D’où l’importance de savoir se remettre en valeur, de jouer avec l’érotisme et nos facettes de personnalité… autant que de savoir gérer le désir de l’autre. Et à nouveau, je vous renvoie au livre 2 pour plus d’informations. Après une rupture, il faut 18 mois au cerveau pour être à nouveau apte à générer cette hormone…. Et le temps du deuil du couple terminé pour être à nouveau en phase avec ses émotions.

L’ocytocine est produite suite à l’orgasme et génère le besoins autant que l’envie de s’attacher à l’autre. Parce que la sexualité nous donne le sentiment d’être celui qui est « le plus important pour l’autre », et cette sensation crée l’attachement et l’envie ; l’envie de continuer à être cette personne importante. D’où le fait d’une relation purement sexuelle est nuisible, parce qu’on refuse à l’autre le droit de s’attacher, d’être exclusif, d’être le porteur de bien-être. Tout comme le manque de sexualité fait que nous ne produisons pas cette enzyme, et que cette sensation d’importance est absente. Et comme il nous manque quelque chose dans le couple, on finit par s’en lasser et vouloir s’en retirer.

L’ensemble de ces hormones crée le besoins d’intimité dans le couple. Cette intimité va permettre de continuer à avoir l’envie sexuelle autant que de développer le sentiment d’attachement. L’intimité fait partie intégrante du processus d’amour fort envers l’autre. Si un couple n’a pas d’autres intimité que la relation sexuelle, celui-ci est voué à l’échec. Dans une relation longue, l’intimité permet de recréer le besoins et l’envie de l’autre, aidant à conserver le lien initial. La perte d’intimité signifie donc la fin du couple. Et l’intimité c’est autant de se toucher que de se parler. Et j’entends par là les moments de tendresse et les dialogues honnêtes et sincères sur nos envies, nos fantasmes, notre vie… et non le dialogue sur la pluie et le beau temps !

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