Traiter l'état d'esprit

Se remettre d'une rupture - A propos de la douleur - Traiter l'état d'esprit - Apprendre à faire son deuil

Alors, voyons un peu comment traiter l’état d’esprit…

En règle générale, une rupture fait souffrir… et on peut avoir l’impression qu’on va en mourir, physiquement ou psychologiquement…. ÔTEZ-VOUS CETTE CROYANCE DE LA TETE TOUT DE SUITE. La seule chose qui va se passer… c’est que la vie va continuer. Et la seule conséquence tient à vous… soit vous continuez à vivre, soit vous vous rabattez sur vous-même. Une rupture ne vas pas vous tuer et ne va pas vous empêcher d’aimer à nouveau après.

Et d’où vient cette croyance… de l’enfance. En effet, tant que nous sommes enfant, nous avons besoins du lien qui nous unit à nos parents… parce que nous en sommes dépendants ; c’est eux qui nous nourrissent, nous font vivre, nous apprennent la vie. Et ce jusqu’à ce que nous apprenions à être autonome. C’est-à-dire manger seul, s’habiller seul, se déplacer seul… puis à se faire à manger, à travailler, à gagner notre vie et à vivre sans eux. Et il nous appartient d’avoir des enfants, que nous allons aimer, aider à se développer et à être petit à petit à leur tour autonome … et ainsi de suite.

Alors, si dans votre enfance ce lien affectif, émotionnel, relationnel, d’attention, a été bancale ; c’est-à-dire que vous avez manqué de ces éléments, vous aurez du mal à les vivres avec l’autre personne et au lieu d’aimer, vous allez vous attacher à cette personne… et du coup, en cas de rupture, le choc va être violent. En effet, si ces liens étaient « faibles » c’est votre sentiment de survie et de vie qui ne tenait, à vos yeux, qu’à un fil. Et du coup, la relation amoureuse sera la même, bancale et très fragile. Et ce que vous allez chercher à travers vos relations de couple, c’est un moyen de combler l’ensemble de ces manques…. Et du coup, subir une rupture donne ce sentiment de danger sur votre vie. Or, vous avez survécu à votre enfance… ne mentez pas, vous lisez ce livre, c’est que vous êtes bien vivant… et pour soigner cela, il faut comprendre que l’autre n’est pas là pour combler vos manque mais vous apporter des choses supplémentaires. Ces manques, il va falloir vous les combler SEUL. En vous aimant, en vous trouvant beau, en vous cultivant, en accordant de l’attention à vos émotions. Et cela, malheureusement, personne ne peut le faire pour vous. Mais vos amis, vos proches… eux, peuvent vous y aider. C’est même leurs rôles. Et si en plus vous avez des passions sociales, vous allez encore plus pouvoir combler ces manques. C’est à travers votre épanouissement (actes que vous posez sur des sujets que vous aimez, atteindre des objectifs gratifiants) que vous soignerez ce manque de lien et ne serez plus dépendant « d’une seule personne », à savoir votre partenaire.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que quel qu’ait été votre enfance, vous avez grandi et vous n’avez plus besoins de ce lien avec vos parents pour vivre. Vous vous en êtes émancipé. Et cette sensation de pouvoir mourir d’une rupture, ce n’est qu’une illusion très crédible… mais pas la réalité. C’est uniquement la projection de la peur vécue durant l’enfance qui refait surface. Il vous faut apprendre à prendre cela pour ce que c’est… une illusion, une impression…. Une émotion. Et cette émotion vous dit quoi ? Ne reste pas seul, vois du monde, agis, fais quelque chose qui te plais. La tristesse qui y est liée vous dit que vous êtes à nouveau disponible et qu’une fois calmé, vous pourrez vous intéresser à une autre personne. La peur d’une nouvelle rupture vous dit de faire attention à ne pas vous accrocher « aussi fort » et de « cette mauvaise manière » à une autre personne. Si vous comprenez cela, vous comprenez votre « moi intérieur » et ce qu’il vous dit. Dans le cas contraire, vous restez dans un coin à pleurer et à vous croire détruit, presque mort et inutile. Je ne vous dit pas que vous ne pouvez pas pleurer et être triste, je vous dit qu’il ne faut pas rester dans cet état.

Il faut comprendre que c’est notre interprétation de ce que nous vivons qui génère ce que nous ressentons. Alors si votre interprétation est fausse, elle se renforce à travers ce que vous avez vécu ! alors forcément, si vous interprétez l’autre comme « celui qui vous maintient en vie » au lieu de l’interpréter comme « celui qui partage votre vie »… la rupture va faire très mal. De même, il faut interpréter le couple comme « un moment de vie » et non comme « toute votre vie »… parce que si non, quand le couple s’arrête, vous vous persuadez que c’est votre vie qui s’arrête. Et surtout, apprenez à interpréter l’autre non pas comme vos parents mais comme un partenaire de vie… la perception de ce que vous vivez influe sur la manière dont vous allez vivre, agir et réagir. La preuve est faite non ? Et tout cela s’appelle la maturité affective, c’est-à-dire apprendre à voir le monde non plus comme un enfant mais bien avec du recul et d’un œil adulte. Cela n’empêche pas de souffrir, cela permet de rendre la douleur surmontable.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Index et ordre de lecture - PARTIE 9 - Première sexualité (en pratique)

Index et ordre de lecture - PARTIE 4 - L'art de la drague pour les adultes

Index et ordre de lecture - PARTIE 5 - Les trois premiers rendez-vous