A propos de la douleur

Se remettre d'une rupture - A propos de la douleur - Traiter l'état d'esprit - Apprendre à faire son deuil

L’intensité de la douleur d’une rupture est liée à deux choses ; 

La première c’est les blessures non guéries qui vont se remettre à pisser le sang violement… en effet, se prendre une rupture fera remonter à la surface tous les traumatismes ressentis durant les précédentes ruptures. Ne pas avoir soigné ces blessures n’aura qu’une conséquence, aggraver la douleur de la rupture en cours. Et donc, abîmer un peu plus votre estime personnelle et entretenir la peur de souffrir. On croit, à tort, que le temps soigne les blessures… en vrai… c’est FAUX ! C’est le travail sur soi qui soigne les blessures et c’est le temps que l’on prend pour le faire qui fait qu’on se soigne. Attendre d’aller mieux, c’est comme s’asseoir au bord d’un champ et attendre que quelque chose pousse…. Il ne poussera rien si vous n’avez rien semé dans ce champ ! ben c’est pareil avec les blessures. Si vous les regardez en vous lamentant sur vous-même… elles ne se soigneront pas. Et pour soigner ces blessures, il faut travailler sur vous. Cela peut aller jusqu’à consulter un psy mais croyez-moi, commencez par avoir des hobbies, cultivez-vous et ayez des valeurs… ce sera déjà un très bon début. Surtout vivez AVEC cela, c’est-à-dire impliquez-vous dans votre vie. Agissez pour faire de vos défauts des qualités, apprenez à assouplir votre comportement et vos attentes. C’est ainsi que vous aurez une meilleure estime de vous, que vous prendrez soins de vous et que vous soignerez vos blessures. Pardonnez à ceux qui vous ont quitté, le mal qui a été fait… considérez ce qu’on vous a reproché et agissez pour que personne d’autre n’aie à vous les reprocher à nouveau. Vous l’aurez compris, pour soigner cette partie des blessures, il faut accepter de se remettre en question, de tomber de son « pied d’estal » et changer sa manière d’être, d’agir et de se comporter.

La seconde source de l’intensité d’une blessure c’est notre état d’esprit. Notre perception de ce qui s’est passé… le mensonge qu’on se raconte à propos de l’histoire terminée. Et par mensonge j’entends deux choses : « c’est de sa faute » ou « je suis trop nul » ; c’est-à-dire rejeter la rupture totalement sur l’autre OU se sentir totalement abandonné. Dans un cas, vous ne vous remettez pas en cause et pensez être totalement parfait au point de ne pas devoir travailler sur vous ; dans l’autre vous êtes une victime qui se complait dans ce rôle et qui ne veut pas aller mieux.  Or, la rupture peut être due à votre comportement, vos attentes, votre manière de dialoguer… autant que de celles de votre partenaire ! une rupture indique forcément que les DEUX ont des choses à se reprocher, que les DEUX font des reproches à l’autre… et que les DEUX ont un travail sur eux-mêmes à faire. Admettre qu’on a une part de responsabilité dans la rupture permet de l’accepter et d’évoluer. Reprocher tout à l’autre vous fera refaire les mêmes erreurs, être la victime vous fera toujours vous remettre dans ce rôle. Se croire parfait n’a qu’une conséquence, démontrer votre imperfection, mais également votre fermeture d’esprit et votre sentiment de supériorité, sans parler de vouloir à tous prix avoir raison et le dernier mot. Être la victime fera que vous ne verrez que et uniquement le négatif quoi qu’il vous arrive et quoi qu’une autre personne puisse vous dire ou faire pour vous aider. Être réaliste permet de constater qu’on a des qualités et que l’autre ne les a pas appréciées, que vous n’étiez pas compatible. 


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