Se tenir dans les bras
Se tenir dans les bras - Manières de faire - Stratégie pour se faire un câlin
Et maintenant que nous avons abordés l’embrassade et se tenir la main, autant aller au bout… autant pour se préparer à le faire qu’en comprendre le sens. Sachez également que se tenir dans les bras invite à s’embrasser… et se tenir la main permet de rapprocher l’autre pour s’embrasser et se tenir dans les bras, qui invite à s’embrasser plus intensément.
D’ailleurs Edward Paul Abbey a dit « je ne crois que ce que je peux voir, toucher ou prendre dans mes bras… le reste n’est que fumée ». Et c’est totalement vrai ; si l’autre vous dit qu’il vous aime, il devrait le démontrer… et si vous le dites, vous devriez agir de la même manière, en le démontrant physiquement. Le câlin est tout indiqué à cet égard !
Prendre quelqu’un dans ses bras est un rituel vraiment important, c’est un geste du langage non verbal créant l’oasis de paix et d’intimité…. Bien qu’il peut également être faux ou le signe que la passion s’estompe (voir les derniers câlins de la liste ci-bas).
Toujours est-il que le câlin libère chez les deux partenaires de l’ocytocine, l’hormone du bonheur et de l’attachement. Cela se produit dès que nous prenons quelqu’un dans nos bras ou dès que nous sommes dans les bras d’une autre personne. Il faut vingt secondes au cerveau pour libérer cette enzyme. C’est pourquoi un câlin d’amour devrait durer au moins une demi-minute. Parce que ce laps de temps dépend également de notre état de tension. Il faut le temps de réaliser que nous sommes dans les bras de quelqu’un pour ressentir l’effet de bien être, et s’en suit le calme et le sentiment de plénitude. Ce n’est qu’à ce stade que le câlin pourrait s’arrêter.
Egalement, le câlin fait du bien parce qu’il nous renvoie à la petite enfance et au rapport bien veillant que nous avions avec nos parents. Si vous avez connu ces moments de tendresse en étant enfant, vous chercherez à ravoir ce genre de contact avec votre partenaire le plus souvent possible. Il crée le confort et la sécurité.
Il faut savoir qu’au niveau neuronal, nous cherchons souvent à imiter ce que l’autre fait… et si je vois quelqu’un arriver vers moi pour me prendre dans ses bras, le geste réflexe est d’accueillir cette personne dans la position adéquate.
Pour qu’un câlin soit effectif, il faut que la peau touche la peau, car c’est de ce contact que la sensation de bien-être se propage à travers le corps. S’il a des vêtements et des gants durant le câlin, la sensation décrite ne sera pas présente.
Sachez également que le câlin rassure sur les intentions de l’autre, il éloigne la peur de ce qui peut se passer… il invite à se rapprocher et rester proche. Il permet de créer la connexion à l’autre et agit comme un anti dépresseur, parce qu’être câliné, c’est être touché et donc ne plus avoir ce sentiment de solitude. C’est aussi une manière de dire à l’autre « tu peux te reposer sur moi, je suis là », je suis là pour te consoler, t’écouter ou te rassurer ; au choix. Cela engage à se confier, à parler.
Et pourtant nous avons peur… peur d’être rejeté, que l’autre n’accepte pas le câlin que nous lui proposons. Et c’est souvent pour cette raison que les gens ont un animal, parce qu’il se laisse approcher bien plus facilement qu’une personne. Un animal accepte la tendresse et s’en va dès qu’il a « reçu sa dose » mais vient spontanément vers vous si il vous sent triste, et restera tant que vous aurez besoins de lui faire des caresses. Il faut comprendre qu’un couple sert à cela justement, votre partenaire devrait être cette personne à qui vous faites des câlins pour vous sentir mieux. Encore faut-il avoir l’envie de faire confiance à quelqu’un au point de former un couple.
Il faut savoir également qu’un câlin avec un inconnu donne des bénéfices au corps, mais au plus vous êtes proche de la personne qui vous prend dans ses bras, au mieux vous vous sentirez !
Comprenez également que le câlin est indispensable à la vie… ainsi une étude a démontré que les nouveaux nés prennent 50% de poids en plus à partir du moment où ils sont touchés. C’est pourquoi on les place le plus rapidement possible dans les bras d’un parent dès la naissance pour créer le contact et assurer son bon développement.
Idéalement, l’adulte (tout comme l’enfant et l’adolescent) a besoins de câlins journalier. Or au plus nous grandissons, au plus nous avons peur que ce câlin soit refusé par l’autre, et du coup, on n’ose pas engager ce geste. Et comme un câlin a tendance à être très rapide pour éviter la gêne ou la mécompréhension du geste, il ne dure que quelques secondes… alors que, nous l’avons vu plus haut, il devrait durer 20 secondes au moins pour libérer l’ocytocine. Une personne ayant conscience de cela va donc généralement se trouver un cercle de connaissance ou d’activité avec au moins cinq personnes, pour cumuler ces secondes vitale pour le bien être.
Il me reste à vous dire qu’il existe un lien entre la longévité du couple et le nombre de fois ou les partenaires se touchent. Au plus tôt vous passez à l’étape des câlins et au plus vite ils sont intense, au mieux votre couple se portera, au plus tôt votre partenaire se sentira en sécurité auprès de vous. De même, par ce geste, vous démontrez votre disponibilité pour l’autre.
N’oubliez jamais que nous faisons ce que nous aimerions recevoir. Ainsi si votre partenaire vous fait des câlins… c’est autant par plaisir de les faire que pour vous dire, fais-moi des câlins ! et se faire des câlins est une manière de dire « j’ai besoins de toi près de moi ». De même, le câlin est le début des préliminaires sexuels… il invite, comme dit, à s’embrasser, à se toucher plus intimement et à profiter de la présence de l’autre.
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