Les langages amoureux

De l'amour à l'Amour - Les 5 étapes du couple Les langages amoureux

Maintenant que nous avons parlé de tout cela, il me reste à vous parler du langage amoureux pour pouvoir aborder sereinement la suite de ce livre… et passer progressivement de la théorie à la pratique.

Avant tout, il me faut piquer encore un peu… en vous expliquant qu’en amour… donner et recevoir, ben c’est littéralement la même chose. Donc, quand on dit « je donne mais ne reçoit rien » ou « il ne donne rien » ou encore « j’ai pas l’impression de recevoir »… c’est TOUJOURS le même canal. L’énergie amoureuse n’utilise qu’un chemin et un seul. Donner et recevoir… c’est la même chose, le même cheminement. Et donc… si vous avez le sentiment de ne « rien recevoir »…c’est qu’en réalité vous ne donnez rien… ou ce que vous donnez n’est pas de l’amour  sincère.

Ensuite, nous avons TOUS une manière qui nous est propre d’exprimer l’amour. Et dès lors, le sentiment de ne rien recevoir peut provenir de la mécompréhension de ce que l’autre donne… et inversement, puisque comme dit, c’est le même canal. Je vous renvoie aux points précédents sur la définition de l’amour vrai, et admet que si vous ne parlez pas « la même langue », la compréhension mutuelle peut être vraiment biaisée. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne vous aime pas, votre partenaire… encore que, c’est malheureusement une possibilité… mais partons du principe que l’amour existe, sans quoi je rédige pour rien. Et dès lors, j’ai deux questions que j’aimerais vous faire méditer ; comment je me sent aimé de mon partenaire et comment mon partenaire se sent il aimé de moi.

N’oubliez JAMAIS que nous donnons le plus souvent à l’autre ce que NOUS aimerions recevoir… et il faut du temps, de l’acceptation et une maturité amoureuse pour réaliser que l’autre aimerait recevoir « d’autres choses », à savoir ce qu’il nous donne. Et l’impression de ne « rien recevoir » est due à cela… on donne ce que nous connaissons et ce que nous avons autant que ce qu’on aimerait avoir et si l’autre « demande » (nous donne pour les mêmes raisons) des choses que nous ne connaissons pas… forcément qu’on ne pourra pas les lui donner en retour. Et logiquement, il se sentira en position de « je donne, mais ne reçoit rien » alors que la bonne formulation devrait être « je donne ce que je peux, mais ne reçoit pas ce que je veux » et cela change TOUT car en pensant de la sorte, on reconnait que l’autre donne.

J’aimerais également attirer votre attention sur le fait que nous sommes tous maladroit. On donne de la manière dont on  maitrise ce que nous avons à donner. Ainsi, le don de soi, d’amour, se pratique comme toutes les autres activités… et une personne jeune, qui n’a pas beaucoup d’expérience ou qui n’a connu que des échecs amoureux sans pour autant dépasser le stade de l’état amoureux… aura bien du mal à combler les attentes d’une personne plus âgées et expérimentée ! donc, avant de dire « il  ne donne rien », apprenez à apprécier ce que l’autre donne et l’effort qu’il fait.

Enfin, j’aimerais aussi souligner que l’amour est une énergie du don… et pour donner à quelqu’un, il faut être branché sur ces attentes… et non sur les siennes. Si on veut voir l’autre s’épanouir, il faut apprendre à lui donner ce qu’il voudrait et est important pour lui ; au lieu d’être nombriliste et lui donner ce qui est important pour nous. Encore que, j’aime à me dire que le vrai amour c’est donner d’abord ce que l’autre voudrait et lui donner ce qui est important pour nous. Qu’il n’en prenne qu’une partie ou l’intégralité ne dépend que de lui, puisque nous donnons pour lui et non pas pour nous. Mais cela requiert l’ouverture à l’autre et la maturité amoureuse. Et la maturité amoureuse entre vous et X ne sera pas la même qu’avec Y… parce que nous sommes tous différents, à des stades d’évolutions différents, avec des attentes différentes. D’où l’importance, lorsque l’on veut aimer quelqu’un, d’être ouvert à ses besoins et de l’accepter tel qu’il est. Autant que de comprendre que c’est à travers l’amour qu’il va grandir… tout comme ses besoins, attentes, envers vous et le couple.

Alors voyons les langages amoureux… histoire de lever le doute sur ce que nous donnons réellement… et recevons de la même manière.

Tout d’abord, nous avons TOUS au moins un langage amoureux, c’est celui que nous avons reçu durant notre enfance. 

Ensuite, le dialogue amoureux repose sur l’utilisation de TOUS les langages que je vais expliquer ici… d’où l’importance d’en avoir conscience… parce que si, par manque de chance, ce que l’autre veut est LE langage que vous ignorez… ben forcément qu’il ne se sentira pas aimé.

Gardez en tête que nous projetons notre propre fonctionnement sur les autres et on se persuade qu’ils fonctionnent comme nous. Dit autrement, si j’ai besoins d’attention et de tendresse, je peux me persuader inconsciemment que tous les autres ont besoins de ces deux éléments au même degré que moi… et bien sûr… c’est totalement faux ; puisque nous sommes uniques, avec un passé différents, des besoins différents. Mais ce processus est une manière de se rassurer sur la vie en règle générale et nous permet … de s’intégrer, d’exister, d’avoir une certaine compréhension du monde qui nous entoure.

Les paroles valorisantes
Le premier langage de l’amour est les paroles valorisantes. Et on parle, on utilise les mots, phrases, expressions, qu’on a appris lorsque nous étions enfant. C’est-à-dire que si on vous a répété du bravo à longueur d’essais… vous direz encore maintenant facilement « bravo » à d’autres personnes pour le moindre effort. Et je vous le donne en mil, si on vous a répété des phrases du type « t’es nul », « t’es con »,  « t’arriveras à rien »…. Je vous laisse faire le rapprochement avec les phrases spontanées que vous pourriez sortir à votre entourage … ou avoir envers vous-même.

Et donc, si vous avez été valorisé en étant enfant, ce sera très facile pour vous de valoriser votre partenaire, et d’accepter ses mots valorisants. Si au contraire vous avez été dévalorisé durant votre jeunesse… non seulement ce sera difficile de valoriser l’autre, mais encore plus compliqué d’accepter ses mots valorisants à votre égard… et pire, vous pourriez aller jusqu’à frustrer votre partenaire en les remettant en causes à chaque fois.

Si vous avez un fort besoins de reconnaissance dans votre vie d’adulte, la source du problème vient probablement de là, de l’enfance. Et si vous êtes en relation avec une personne qui ne vous valorise pas, soit vous allez quitter la relation, soit cela va faire remonter les souvenirs de l’enfance et l’attitude des parents dont vous attendiez la valorisation… et c’est cela qui va vous pousser à vouloir rester en couple en espérant que cette valorisation finisse par se produire ; pire, cela va vous pousser à faire efforts sur efforts pour obtenir cette valorisation. Et vous l’aurez compris, si votre partenaire ne sait pas parler ce langage amoureux… vous courrez derrière une chimère !

Dans les paroles valorisantes se trouvent les compliments… et certains d’entre eux touchent plus que d’autres. En exemple, ceux sur le physique n’ont pas beaucoup d’effet, parce qu’on ne fait pas « exprès » d’avoir le corps que nous avons. Ce que je veux vous dire ici, et plus particulièrement aux hommes… c’est que la femme, dans notre culture sexiste et culturiste… a bien besoins de se placer et se sentir valorisée sur le plan physique. Parce que les critères de beauté sont partout et biaisés, retouchés, par informatique. Donc, « tu es belle » aura bien plus de poids que « tu es beau » pour un homme… alors que c’est la même chose, le corps que nous avons. J’aimerais ajouter que les femmes cherchent à être complimentées pour leur beauté et que les  hommes cherchent le même compliment pour leur force physique.

Dans les compliments se trouvent également tous ceux en rapport avec un accomplissement, mettant en valeur l’intelligence, la force, le courage d’avoir été au bout, d’avoir réussi un objectif. Ou plus simplement d’avoir essayé et fourni un effort.

On trouve aussi les compliments sur l’attitude, le comportement, la manière d’être. Que ce soit en vers vous ou envers le monde en général. Ce type se compliment touche la sensibilité de l’autre autant que sa personnalité. Vous l’aurez compris ils sont vraiment important… parce que sur le fond, ce sont ces deux éléments qui vous ont fait créer un couple… au moins en partie !

Egalement se trouvent les appréciations, due à un moment spécifique ou une attention particulière. Ainsi passer un bon moment avec quelqu’un se souligne, de la même manière qu’exprimer sa joie à recevoir un cadeau. L’appréciation des moments passés avec l’autre est VRAIMENT quelque chose à utiliser parce qu’ils soulignent les bons moments passé avec l’autre. Et si vous  ne le dites pas… l’autre pourra croire que vous ne vous plaisez pas avec lui !

Les encouragements se trouvent également dans ce sac… et ceux-là sont généralement moins spontanés. On souligne la réussite, l’essai, l’échec mais on oublie d’encourager à faire, à essayer. Et pourtant, sans encouragement à agir, il n’y a pas d’envie de passer à l’action. Et le manque d’encouragement est « justifié » par le fait de se dire que…se taire est une manière de ne pas décourager l’autre dans son essai, et que donc « c’est bien »… hé ben non. Justement, certes vous ne l’avez pas découragé, mais vous ne l’avez pas encouragé non plus !

Donc, vous l’aurez compris, il est INTERDIT de remettre une parole valorisante en question. Ce serait une manière de dire ouvertement à  l’autre « je ne t’aime pas », alors que ses paroles valorisantes vous disent « je t’aime ». et pour pouvoir émettre des valorisantes, il faut être capable de verbaliser ce qu’on aime et apprécie autant dans la vie de tous les jours que chez notre partenaire ou ce que l’on fait avec son partenaire. Se taire, le silence, n’est PAS UN LANGAGE. Ce n’est pas parce que vous ne dites rien que vous sous entendez apprécier ce qui se passe. Et je vous renvoie au livre 1 ou je reviens allègrement sur la signification réelle du silence, autant de soi que de l’interlocuteur. J’aimerais vous donner un conseil avant de passer à la suite… si on vous donne une parole valorisante, rendez-la avec une surenchère immédiatement. En effet, nous l’avons vu, on donne ce dont on a besoins de manière inconsciente. Parfois c’est même un effort de faire un compliment à l’autre, de le valoriser… et il traduit notre propre besoins d’être valorisé. Donc, si madame vous dit, « tu es grand et fort », répondez-lui directement « mais toi tu es LA plus belle et LA agréable pour moi ». ainsi, même si vous n’aviez « pas besoins » de ce compliment, vous venez d’accepter le sien et lui donner ce dont elle avait besoins à ce moment précis. Et vous parlerez le même langage amoureux dans la foulée.

Les cadeaux
Le second langage amoureux sont les cadeaux. Comprenons-nous bien, un cadeau EST un cadeau quand il est GRATUIT et SPONTANE. Faire un cadeau d’anniversaire est une convention sociale, tout comme le cadeau de st valentin… CE NE SONT PAS DE VRAIS CADEAUX.

De même, un cadeau est la démonstration de nos sentiments pour une personne, mais pas la valeur du cadeau, je parle bien du fait d’offrir quelque chose.

Un cadeau ne peut pas être une justification à quelque chose de fait, comme une erreur. Un cadeau n’est pas un moyen de s’excuser ou de se faire pardonner.

Faire un cadeau en remerciement à une action… n’est pas un cadeau mais une forme de reconnaissance. Et donc ce n’est pas une démonstration d’amour !

Maintenant que tout cela est dit… un cadeau c’est quoi ? C’est quelque chose que vous offrez pour faire plaisir à l’autre personne. Et donc, si vous trouvez quelque chose de « top » à vos yeux… ce n’est pas forcément le cas de la personne à qui vous allez l’offrir.

Alors quand on se dit des choses du type « je ne sais pas faire de cadeaux » ou encore « je ne sais pas quoi offrir »… c’est notre inconscient qui nous signale que nous ne sommes pas suffisamment attentif à la personne à qui on voudrait faire un cadeau. Et que donc… vous ne faites pas preuve de suffisamment de curiosité envers cette personne.

En effet, la curiosité est une qualité qui va vous permettre d’avoir pleins d’idées de cadeaux à faire à votre partenaire. Et pour que la curiosité soit présente, il faut de l’attention et du temps à consacrer à l’autre.

Revenons sur la « valeur » d’un cadeau… parce qu’un cadeau n’est pas forcément matériel et encore moins « grandiose ». ce n’est même pas quelque chose qu’on achète, que l’on confectionne ou que l’on trouve. C’est UNIQUEMENT la concrétisation de la pensée que vous avez pour la personne à qui vous allez faire un cadeau. Ce qui pose problème, c’est, encore une fois, durant l’enfance, lorsqu’on habitue l’enfant à recevoir des cadeaux de valeurs. À partir de là, cette notion de cadeau devient associée à la taille, la valeur financière, la rareté de l’objet offert. Et bien souvent l’enfant confond « recevoir un cadeau » avec « demander quelque chose » ; à cela s’ajoute l’attitude des parents à « faire un cadeau suite à une bonne action, des bonnes notes ou tout autre valorisation »… quand la demande d’un « cadeau » n’est pas simplement justifiée par la jalousie que l’enfant a vis-à-vis des autres enfants. En exemple, la nintendo DS, il y a fort à parier que l’enfant ne la veut pas, il est juste jaloux que ses camarades l’aient et s’en vantent à la récréation. Et du coup, l’enfant va « justifier » à ses parents un comportement quelconque pour recevoir ce cadeau… et les parents « acceptent pour avoir la paix »… et au moment de l’offrir disent « voilà un cadeau pour xxxx raison ». Vous l’aurez compris, ce n’est pas un cadeau… et cela va biaiser la notion de recevoir/demander et la valeur affective (donc d’amour) liée au cadeau et au simple fait de recevoir un cadeau. Et pire, la nintendo ds a une valeur, l’enfant va associer l’amour qu’on lui porte aux efforts qu’il a déployé (ou à quel point il a pu casser les c******s pour l’avoir ; et dans ce cas c’est du chantage affectif) ET à la valeur financière de ce qu’il a reçu. Et inconsciemment associer l’amour à l’argent. Ainsi, le prochain cadeau fait par les parents devra être aussi « important financièrement » aux yeux de l’enfant pour qu’il se sente aimé, qu’il continue de se sentir autant aimé que lors du dernier cadeau. Et un cadeau de moindre valeur ne sera que le reflet d’un amour moindre. Résultat des courses, une fois adulte, si ce comportement n’a pas été changé, il en sera de même dans le couple. Et un cadeau devra avoir une valeur financière qui sera le reflet de la valeur amoureuse que l’un a pour l’autre.

Mais reprenons… donc un cadeau peut être tout et n’importe quoi pourvu que ce soit dans les désirs de l’autre. Il peut s’agir d’un vêtement, un poster, un accessoire, des fleurs… mais également être immatériel, comme un moment partagé intensément et exclusif à la personne… des vacances à deux, un voyage. Sur le plan immatériel, c’est de participer à un jeu coquin par exemple ; et là je pense au strip tease ou aux jeux de rôle. Vous l’aurez compris, c’est la curiosité envers l’autre qui vous guidera à travers les méandres de ses désirs et comment les matérialiser en fonction de vos possibilités. C’est de cette manière que vous toucherez réellement le cœur de la personne à qui vous faites un cadeau.

Il est des gens qui n’acceptent pas les cadeaux, parce qu’ils sont gênés d’en recevoir. Et cela peut-être dû à plusieurs raisons. La première est qu’ils se disent que le cadeau arrive trop tôt dans la relation… et du coup est perçu comme une promesse d’engagement et donc une demande d’engagement de la part de celui qui l’accepte. Et comme ils ne sont pas encore certains de vouloir concrétiser le couple, ils préfèrent refuser le cadeau, signe qu’ils ne sont pas encore décidé à s’impliquer totalement dans l’histoire amoureuse.

Il est plausible que la valeur du cadeau soit ou semble, disproportionnées vis-à-vis de l’ampleur de la relation. Et donc un cadeau « trop important » dès le début d’une histoire peut faire très peur pour les mêmes raisons que précité.

Certaines personnes ne se croient pas digne de recevoir un cadeau, qu’ils ne l’ont pas mérité. Cela se produit généralement avec les personnes altruistes, qui agissent sans rien attendre en retour…et dans ce cas se sentent déstabilisées parce que leurs actes bien veillant ne sont pas une démonstration d’amour ou d’engagement… et perçoivent le cadeau comme une proposition d’engagement dans une histoire d’amour. Et comme ils ne sont pas amoureux de vous, préfèrent refuser le dit cadeau.

Dans ceux qui ne se sentent pas digne de recevoir un cadeau se trouvent aussi ceux qui sont habitué à être bien veillant avec l’autre… et si l’autre se sent « obligé » de récompenser la bien veillance par un cadeau… celui à qui il est destiné pourrait le refuser parce que ses actions sont naturelles chez lui, et donc ne penses pas avoir mérité ce cadeau.

Egalement, il y a toutes les personnes qui ne sont pas habituées à recevoir gratuitement… et ressentent de la gêne à accepter quelque chose. Simplement parce qu’ils ne savent pas comment réagir et ne comprennent pas la valeur sentimentale du cadeau. Ces personnes sont souvent des gens persuadés qu’il faut avoir agi pour recevoir un cadeau. 

On retrouve également les personnes qui ont l’habitude de recevoir un cadeau sou la forme d’attention… et dans notre cas, matérialisé sous la forme d’un cadeau, alors qu’ils sont plutôt habitué à la présence de l’autre (du parent en règle générale), de l’écoute et le côté affectif… et non matériel. 

Aussi, il y a toutes les personnes habituée à recevoir parce qu’ils ont déjà donné quelque chose… ou qui se sentent obligées de donner quelque chose en retour de manière immédiate. Et ces personnes refusent le cadeau pour ne pas se sentir redevable envers vous. Ou plus simplement parce qu’elles n’ont rien à offrir en retour (ou n’ont pas envie d’offrir quelque chose) et cela les mets mal à l’aise.

Dans tous ces cas de figure, ne forcez jamais quelqu’un à accepter un cadeau. À part créer le malaise chez l’autre, c’est tout ce que vous obtiendrez. Acceptez le refus et ne vous en vexez pas. Gardez le cadeau pour l’offrir « à un meilleur moment » selon le comportement de la personne et tel qu’expliqué. Je sais… vous pourriez comprendre par le refus du cadeau qu’il s’agit du refus de l’amour que vous portez à cette personne… et vous l’avez vu, ce n’est pas forcément le cas.

Comprenez aussi qu’on n’achète pas l’autre avec des cadeaux. Personne ne nous « doit » un cadeau sous le prétexte que nous sommes en couple. Comme dit, un cadeau c’est une démonstration d’émotion envers l’autre personne, est spontané et peut être sans aucunes valeurs financière. 

Attention aussi au nombre de cadeau que vous faites à l’autre… parce qu’il pourrait bien s’agir de la projection du besoin d’en recevoir que vous appliquez sur l’autre. Et vous lui faites cadeau sur cadeaux dans l’espoir d’en recevoir comme démonstration d’amour. C’est un gros piège ! Surtout si vous avez compris qu’un cadeau n’est pas forcément matériel… la simple présence de l’autre est déjà un cadeau, le cadeau de son temps, de son attention, de sa présence, de ses mots.

Une astuce avec les cadeaux… si vous êtes en couple et aimez l’autre personne… acceptez ses cadeaux et ayez en un toujours à portée de la main. Souriez, dites merci et au moment opportun offrez le vôtre ; le but étant de répondre au besoin de recevoir ET de créer la surprise. Pour ma part, avec l’une de mes ex, petite parenthèse, à l’époque je travaillais dans le reconditionnement de smartphone, et on récupérait les cartes micro sd… , bref, comme je suis mélomane et elle avait des lacunes musicales, j’avais toujours une carte remplie d’un nouveau style musical proprement emballée… je ne l’offrais pas systématiquement… j’attendais le bon moment pour créer la joie et la surprise… et le mot magique était d’entendre qu’elle avait fait le tri dans la précédente ! je créais chez elle la surprise, l’intérêt à de nouvelles choses et la curiosité. Trio gagnant.

Les services rendu
Le troisième langage amoureux est les services rendu. Et comme pour les cadeaux, rendre service n’implique aucunement qu’on vous rende service en retour ! cela est une forme de chantage affectif. Et par rendre service… c’est donner un coup de main, quel que soit le sujet ou l’occupation. Et pour qu’un service soit perçu comme une marque d’amour, d’affection et d’attention, il faut qu’il soit spontané. Proposez-vous de faire au lieu de demander si vous pouvez aider, cela change tout dans la perception que l’autre aura de vous. Et j’irais même plus loin, il est des « petits services » qui peuvent se rendre spontanément, sans rien dire et sans qu’on vous le demande… mettre la table, débarrasser, aller faire la vaisselle… sont autant de services qui devraient être spontanés.

et d’autres services valent la peine et sont mieux appréciés quand on demande si cela l’aiderait ou lui rendrait service. Par exemple, si votre amie à un soucis informatique et que vous êtes technicien (tiens je reprends mon propre exemple)… et qu’elle mentionne un soucis avec sa machine, ne sortez pas le tournevis pour autopsier la bête… demandez-lui si vous pouvez le faire et si cela lui ferait plaisir ; planifiez ensuite cette action.

Mais j’espère que vous aurez compris la différence entre « les petits services du quotidien » et « rendre service ».

Attention avec les services… être trop entreprenant peut mettre l’autre « au pied du mur » et être interprété comme « tu crois que je ne suis pas capable de faire seul ». d’où, demander si on peut aider évite ce genre de mécompréhension.

Comprenez que rendre service, c’est aider tout simplement. Et si vous rendez service, autant qu’en proposant votre aide, faites-le avec le sourire… et ajoutez un « merci de me laisser t’aider », cela sera vraiment une marque d’attention spéciale envers votre partenaire.

Les moments de qualité
Le quatrième langage amoureux est l’ensemble des moments de qualité que vous passez avec l’autre. Est entendu tout ce que vous faites avec l’autre… mais ce qui importe n’est pas CE que vous faites, mais bel et bien l’entrain et la bonne humeur que vous allez-y mettre. C’est-à-dire comment vous allez charger ces moments d’émotions. Ainsi, vous pouvez passer un moment dans une activité et n’y mettre aucunes émotions… ou ne rien faire de spécial mais chargé en émotions. J’explique… admettons que vous alliez avec votre partenaire dans un musé… et durant toute la visite il ne se passe rien ; pas une fois vous ne vous tenez la main, pas un murmure de mot gentil et pire, l’un des deux est désintéressé par le sujet de l’exposition. C’est un moment à deux, OUI, mais un moment sans émotions. Et d’un autre côté, vous pouvez aller vous promener en rue, vous tenir la main et vous embrasser au feu rouge… c’est un moment insignifiant sur le fond, il n’y a rien comme activité, mais c’est chargé d’émotion.

Ainsi, vous pouvez pratiquement TOUT faire ensemble et rendre ces moments chargés en émotions… la cuisine, la vaisselle, discuter (notez que discuter implique de savoir parler ET écouter tout comme d’avoir des sujets de discussion)… et tant qu’à parler de discuter, évitez de parler du boulot, la pluie et le beau temps ! tant qu’à faire, discutez autour de vous, vos attentes, de l’autre ! je ne vous dit pas que vous ne pouvez pas partager votre quotidien, je vous dit juste que pour qu’une discussion soit chargée en émotion, elle doit être personnelle.

Un autre moment de qualité est d’accompagner l’autre dans une activité… et vous le faites parce que c’est important pour votre partenaire. Donc, vous y allez avec le sourire et l’envie de l’accompagner, sans quoi, ce ne sera pas un moment de qualité. Ce qui importe c’est la connexion avec l’autre, pas l’activité concernée.

Le toucher
Le cinquième langage amoureux est le toucher… ce qui englobe tous les moments affectifs, câlins, s’embrasser et se tenir la main…  comprenez que le toucher physique est un besoin vital. Du bébé à l’adulte, on en a TOUS besoins. En fait, le toucher est un acte de tendresse, il crée l’intimité entre deux personnes. Comprenez qu’on ne « touche pas juste un corps », on touche une personne, on lui démontre l’affection qu’on a pour lui à travers la manière de le toucher. Et l’absence de toucher c’est justement l’art de dire « je n’ai pas d’affection pour toi »… et son impact peut être vraiment grande chez votre partenaire.

Malheureusement, nous n’avons pas tous le même rapport au toucher… en effet, certains sont plus tactiles que d’autres… et certains ont pu avoir des expériences plutôt mal aisante, rendant difficile de toucher l’autre ou de se laisser toucher. Dès lors, si notre passé a été chargé d’abus ou de violence, c’est un fait que le toucher, même à travers des caresses affectueuses, ne sera pas des plus agréables. Heureusement, on peut apprendre à redécouvrir le toucher d’une manière agréable avec l’autre, la confiance et le respect. Ceci dit, il est souvent nécessaire de consulter pour outre passer certains actes et réapprendre à faire confiance pour se laisser toucher. Autant je peux vous parler de la confiance, de l’intimité et du côté bien faisant du toucher (d’ailleurs on le fera dans les prochains livres), autant je ne suis pas qualifié pour intervenir sur les traumatismes qui y seraient liés. A part insister sur le fait que votre partenaire vous veut du bien et que le toucher est une étape nécessaire dans le développement du couple et l’intimité, mon savoir s’arrête là.

Toujours est-il que quel que soit le passé de votre partenaire, le toucher se fait TOUJOURS avec respect et au rythme de l’autre. N’ayez crainte, je vous expliquerai tout cela en temps utile. Ce qui importe est de prendre son temps, le toucher dans la précipitation et sans découvrir l’ensemble du corps de l’autre peut vraiment détruire la relation.

Ainsi, il y a trois facteurs à prendre en compte ; le premier étant le moment. Celui-ci peut concerner le stade de la relation autant que le moment de la journée. Le second facteur étant la manière de toucher… si possible (non, toujours serait mieux) de manière douce. Mais également l’intention. Une caresse bien veillante fait du bien, un attouchement brutal non. Le troisième facteur est l’endroit… autant le lieux ou vous vous trouvez que l’endroit où vous touchez votre partenaire.

Ainsi, le toucher peut être inadapté au contexte, incorrect au vue des mœurs ou en décalage complet avec l’état émotionnel de la personne ou de la relation. Et c’est bel et bien la personne qui reçoit le toucher qui décide si c’est approprié ou non… et celui qui fait qui est tenu de respecter la décision de l’autre.

Pour que le toucher soit agréable, cela demande de l’attention vis-à-vis de son partenaire autant que de l’écoute…. L’écoute verbale et l’écoute du corps. Parce qu’on peut autant exprimer le non verbalement qu’en se décalant pour ne pas être touché par exemple. Et de l’autre côté, celui qui touche est libre de demander à l’autre si il aime ou non cette action.


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