L’histoire du monde et de l’homme - Les premiers Grec, Romains et Juifs jusqu'au moyen âge

Les Grecs, Romains et Juifs
En effet, ces trois cultures sont connues pour apprécier la « sexualité dépravée »... admettons cependant que les Juifs l'étaient moins que nos deux autres civilisations citées. Ce qui importe c'est que ces trois civilisations ont compris l'importance d'une vie sexuelle forte et que l'humain, contrairement aux animaux, dispose de l'envie de survivre. En effet, l'animal n'a pas la conscience de la mort et se reproduit par instinct ; l'homme a très vite découvert qu'il pouvait se reproduire par désir... et le « type de sexualité » est la conséquence de vivre en petit espace. J'entends par là que très vite la reproduction a créé la population qui elle-même a engendré le besoins de contrôle de la population... et la limitation du nombre d'individu est très vite devenu une nécessité. Ces paramètres ont été gérés de différentes manières selon les peuples. 

Chez les Grec et les Romains, les moyens contraceptifs ont très vite été découverts. De même, d'autres formes de sexualité que celle destinée à la reproduction ont été encouragée et acceptées. Ainsi, certains hommes se plaisaient à avoir des maitresses stériles... ou pratiquaient l'homosexualité. L'homosexualité étant considérée comme naturelle dans le sens où elle fut liée aux héros des légendes de ces différents peuples. Ce qui est ironique, c'est que cette pratique était acceptée entre un « professeur » et son « élève » (par professeur est entendu mentor, celui qui s'occupe de l'éducation de l'enfant ou propage un savoir) mais avoir une relation entretenue homosexuelle ne l'était pas. Heureusement, la sexualité avec un enfant n'ayant pas passé l'âge de la puberté a toujours été tabou. Les grec contrôlaient leur population en exilant les femmes fertiles non mariées sur l'île de Lesbos... et comme le seul moyen de plaisir pour ces femmes était l'homosexualité féminine, Lesbos est devenu le terme désignant les femmes ayant ces pratiques, les lesbiennes.

Les juifs avaient un autre problème, celui de vivre dans « le croissant fertile » tout en étant entouré de voisins hostiles... eux, ce n'était pas de réduire le nombre de population mais bien de l'accroître qui était une absolue nécessité... tout comme celui de contrôler et diriger le nombre d'individus. Dès lors, pour les juifs, le but de la sexualité n'était pas le plaisir mais bien la reproduction massive. Et ce fut ce type de sexualité qui fut considérée comme acceptable et honorable. Nous pourrions aller jusqu'à dire que le texte de Moïse montant sur la montagne pour en revenir avec les tables de la loi sont un moyen d'instaurer officiellement un mode de vie à un peuple... et lire ce texte nous fait comprendre que la masturbation, l'homosexualité, le sexe bestial, la prostitution... étaient devenu, à cause (ou grâce) aux tables de la loi, des pratiques interdites. Par contre, convoiter la femme de son frère et la posséder après l'avoir tué... était presque un devoir de vie. Contradictions de la vie et ironie de celle-ci. Bref, la sexualité dans le mariage était devenue « le bien » et « l'objectif de vie sexuelle » au point d'être célébré par le chant et les légendes. Je vous invite à relire l'ancien testament et à chercher les indications sur la sexualité pour vous en convaincre... il s'agit d'un livre traitant, outre de l'histoire de Jésus et de la « bonne manière de vivre en société » mais également de tout ce que l'homme et la femme mariée... ne devraient pas faire ou sont encouragés à entreprendre. Vers 500 avant Jésus Christ, le peuple Juif s'est rendu compte que la procréation était devenue un mal nécessaire... et le célibat qui était presque imposé devint tabou. Un homme, pour être considéré et respecté devait maintenant être marié et avoir des enfants. Cela est dû en partie à St Augustin ; qui a eu dans sa vie des amants hommes et femme, jusqu'à ce qu'il renonce à ses vices et qu'il écrive son ressenti à leurs propos. Selon lui, la luxure (le désir de l'autre et l'acte sexuel) est ce qui différencie l'homme de Dieu, considérant que si Adam et Eve ont été rejetés du paradis, c'est bel et bien pour avoir eu des relations sexuelles sans l'objectif d'avoir des enfants, c'est à dire par plaisir.

Ce qui est ironique, c'est qu'à l'époque ou St Augustin écrivait sur les vices de l'homme et les bienfaits de la chasteté, les Chinois et les Hindous prônaient une sexualité plus libre en écrivant des textes comme le Kâma-Sûtra, le darhma artha kama ou encore l'ananga ranga. Sans parler des arabes dont le texte le plus important, the perfumed garden, date de la même époque ! Ces différents livres ayant comme sujet l'épanouissement sexuel. Ce qui prouve que ces cultures ne voyaient pas la sexualité et le plaisir qui y est lié d'une manière négative, non ?

Le moyen âge
Ce qui suit l'époque Romaine, bien que nous reviendrons sur ces périodes de manière bien plus exhaustive dans les prochains livres, c'est l'âge sombre du moyen-âge... ou l'Eglise était tellement puissante que la loi divine influaient sur la loi civile. L'église réprimant la sexualité pour le peuple tout en laissant aux clergés haut placés la possibilité d'avoir « une cour d'amour ». Le concept, pour le commun des mortel, étant que l'amour hors mariage, généralement arrangé pour des questions de politique ou d'avantages sociaux, menait à des querelles, des idées dépravées... et que l'amour « romantique » était pur, non motivé par le plaisir sexuel. Pour démontrer ce « non intérêt sexuel », les deux personnes destinées à former un couple couchaient nu l'un contre l'autre chaque nuit pour un temps donné... sous la surveillance d'autres personnes s'assurant que la luxure (l'acte sexuel par plaisir) n'était pas de rigueur. La notion « d'amour pur » étant prônée et imposée selon le rang social des individus.

C'est également durant le moyen âge que certaines inventions sont apparues... dont la ceinture de chasteté ; bien que son utilité et son usage soit remis en cause, le principe qui en résultait était que l'homme pouvait cadenasser la femme ; sous-entendu la sienne, sa fille ou sa sœur ; considérant ainsi le sexe féminin comme la propriété du sexe masculin. Pour rappel, la ceinture de chasteté se place comme une ceinture, incluant des entraves pour les cuisses, empêchant tout acte sexuel, tout en étant pourvu de deux trous pour les besoins naturels mais trop étroit que pour permettre tout acte sexuel. Evidemment, les modèles pouvaient être beaux et bien décorés, cela n'empêchait pas celles-ci d'être en métal, lourde et aucunement agréable à porter... le seul but étant de s'assurer de la chasteté de la femme tandis que l'homme était ailleurs, ne pouvant la surveiller. Je vous laisse imaginer l'état et l'hygiène lorsque ce genre d'accessoire était utilisé sur de longue période de temps. Pour rappel, à cette époque, partir en guerre (ou autre) signifiait plusieurs mois d'absence. Si durant cette période la femme pouvait perdre du poids, elle pouvait s'en extraire plus ou moins aisément... mais la prise de poids entraînait d'autres problèmes, la ceinture de métal pouvant causer des lésions sur la peau outre les soucis d'hygiène. Une autre explication à la ceinture de chasteté était de se prémunir contre le viol... en effet, porter ce genre d'accessoire évite ce genre de désagrément. Mais mettons-nous à la place du violeur potentiel... trouver une victime portant ce type d'accessoire ne laisse qu'une option, le meurtre.... et après le viol, il vaut mieux assassiner sa victime pour éviter les représailles. Si on y réfléchi un instant, la frustration sexuelle imposée par l'église, le concept de propriété sexuelle du sexe féminin à l'homme, ce genre d'accessoires... tout cela explique le climat de peur autant que le mode de vie à cette époque.


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