L’histoire du monde et de l’homme - Avant l'homme

Avant même de parler de l'homme, de ce que la nature lui a appris et de ce qu'il en a fait, il me faut parler des cellules... 

Avant l’apparition de l’homme
ces premiers organismes qui sont la base de tout être vivant. À cette époque ou « la vie » fit son apparition, les choses étaient plutôt simple, tout être vivant étant unicellulaire, on ne parlait pas encore de genre (masculin ou féminin) ; pour se reproduire, elles se divisaient simplement en deux... jusqu'à ne plus pouvoir occuper d'espace libre vu le nombre de cellule dans un endroit donné. Pas de maladies, pas de problèmes d’érections, pas d’envies à gérer, pas de partenaire dont il faut s’occuper du bien-être. Pire, si la dite cellule ne se reproduit pas, tout le monde s’en fout, d’autres le feront. Ceci dit, ce type de reproduction est limitatif, chaque cellule étant le clone de son originale. Bref, tout cela pour dire que la reproduction asexuée n’est ni sexy ni intéressante. Il s’agit uniquement de reproduction en quantité. Seul petit point positif, certaines bactéries peuvent doubler leurs nombre chaque vingt minutes, ce qui fait 72 reproductions par jour (ce qui fait de ces bactéries les porn stars de la nature). Alors, l'évolution a fait son œuvre et au lieu de se multiplier pour croître, vivre, grandir et survivre, elles se sont assimilées les unes aux autres, donnant naissance à de nouveaux types de vivant... et certaines de ces cellules ont commencé à être sélectives entre elles pour accroître les chances de survie ; dit autrement, une cellule cherchait non plus son identique pour se perpétuer mais bien une qui possédait des gênes différents pour évoluer en quelque chose de nouveau. À terme, ces cellules ont fusionné tant de fois que des formes de vie de plus en plus complexe sont apparues... jusqu'à produire le « genre » (masculin et féminin), la nature, les animaux... et un point commun culmine à travers tout le vivant, le masculin cherche le féminin pour se multiplier, évoluer, croître, devenir meilleur, plus fort, plus résistant à la vie. Ceci dans le but de perpétuer l'espèce crée.

Ce que l’homme a appris de la nature
Et donc, l'homme n’a pas inventé la sexualité. En effet, tout comme l’art de creuser, gambader ou vivre éloigné de ses excréments, l’homme doit tout à la nature et aux animaux. Ceci dit, c’est grâce à la sexualité que les gènes favorables à un développement sont transmis d’une génération à une autre, rendant ainsi l’homme plus fort, plus sain ou encore polyvalent.

L’homme s’émancipe de la nature
L’homme, enfin l’homo sapiens, pour être précis l’homo sapiens hétéro, a élevé la sexualité à d’autres niveaux que la simple reproduction. Grâce à un intellect supérieur, un désir d’orgasme (de bien-être et de satisfaction pour être précis), de deux pouces opposables, mais surtout de la capacité à toucher son propre sexe; l’homme a transformé la sexualité reproductive en art de vivre et d’épanouissement. En réalité, seul l’homme prend du plaisir dans la sexualité là ou tous les animaux ne le font que dans un objectif de reproduction. Si l’être humain n’avait qu’un seul héritage, un seul accomplissement le distinguant de tout autre être vivant, ce serait la sexualité avant tous les autres. Le plus beau dans l’histoire, c’est qu’encore aujourd’hui nous trouvons les moyens de perfectionner cet art pour y prendre encore plus de plaisirs.

Cependant l’homme a tout appris des animaux. Que ce soit comment trouver un partenaire, comment appliquer la sexualité pour se reproduire, comment éviter les prédateurs et malheureusement comment abandonner la personne du sexe opposé après avoir obtenu satisfaction; heureusement l’homme n’a pas appris de la menthe religieuse qui décapite ses amants après l’acte sexuel.

L’homme se multiplie…et crée l’histoire
Heureusement, l’homme se reproduit par la sexualité, pouvant ainsi choisir son/sa partenaire et transmettre ses propres gênes combinés à ceux de celui qui partage la reproduction; cela rends la sexualité comme un défi personnel d’y parvenir autant que d’avoir un enfant unique qui sera la combinaison des deux partenaires et non le clone strictement identique de son géniteur.

Et malheureusement, la sexualité n’a pas servi qu’à générer des êtres humains responsables et bien faisant qui ont fait évoluer l’histoire… La sexualité est à la base de l’histoire. Pour preuve, la guerre de Troie, à cause des relations sexuelles autour d’Hélène. Le schisme de l’église d’Angleterre et le catholicisme romain, la réponse d’Henri VII fut un édit contre la sodomie. La découverte de la pénicilline… n’est que le résultat de la quête d’Alexandre Fleming pour guérir sa gonorrhée (la chaude pisse, bref une Maladie Sexuellement Transmissible). En fait, si l’on considère la prépondérance de la sexualité dans l’histoire, cela devient surprenant qu’elles ne collent pas ensemble.

Remontons le temps… Adam et Eve
Pourquoi parler du passé et remonter loin dans l’histoire… pour une simple raison, nous avons tout à apprendre du passé. Dit autrement, vous n’auriez jamais su quoi faire avec un pénis si vous ne saviez pas ce qui a déjà été fait avec le dit pénis… et les réponses qui découlent de cette phrase pourraient vous surprendre.

Commençons par le début, Adam et Eve. Tous deux ont été créés à l’image de Dieu, à la différence que Dieu n’a pas de parties génitale, puisqu’il existe en tant qu’état de constante jouissance qu’aucun homme ne pourra connaître de son vivant (quoi que, avec le contenu proposé dans ce groupe, nous pourrions nous en approcher). Donc, si l’on en croît la bible, Dieu a retiré une partie du ventre d’Eve qu’il a frotté entre ses mains avant de greffer le résultat à Adam, voilà pourquoi la sexualité hétéro sexuelle est mise en avant et tellement agréable, il s’agit du cadeau divin. Contrairement à ce que certaines églises prétendent (non on ne parlera pas religion à proprement parler), Adam et Eve n’ont pas été exclu du paradis pour cause de relation sexuelle avant le mariage. En fait Dieu les encourageaient à faire l’amour, leur disant d’être fertile et de se reproduire. Ce qui a valu un ticket vers la mortalité fut d’être créatif et sans limites… mais vraiment sans limites. Si l’on se réfère à certains textes ignorés de l’église (déclarés profane) ils auraient eu des rapports PARTOUT, dans le fleuve sacré, entourés d’animaux, dans les vignes (dont le vin qui en était tiré est appelé le nectar de dieux)… Bref, le Créateur n’en croyait pas ses propres yeux. Il avait imaginé la sexualité pour l’épanouissement, pas pour être pervers à ce point. Le cercueil fut cloué lorsqu’Eve improvisa un bâillon à Adam sous la forme d’une pomme dont Dieu leur avait dit de rester éloigner (et de ne pas y toucher). Eve a eu beau dire qu’il s’agissait uniquement de respecter la parole de dieu (être fruit full… ce que Dieu leur avait dit, « Be fruitfull and multiply ») mais le sens de l’humour n’y était plus du point de vue du Créateur. Adam et Eve étaient allés trop loin.

Et voilà les deux premiers êtres humains nus et conscients de l’être, honteux de la sexualité et de la nudité. Notez que ces sentiments perdurent encore jusqu’à nos jours et il faut des années de conscience de soi pour se sentir « propre » en étant nu face à l’autre. Pire, nous en sommes à découvrir la sexualité par la masturbation et en avons honte avant d’oser essayer avec un partenaire.


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