L'histoire de l'homme - Le Moyen Age

La chute de Rome fait place au moyen âge... Lorsque le pouvoir est passé de l’époque Romaine à l’Eglise catholique, la liberté sexuelle devint subitement plus austère. Malgré cela, quelques anciennes traditions perdurèrent au seins d’une minorité de personnes.

Donc, au 5e siècle, avec l’effondrement de l’empire Romain, ce furent les traditions des peuples conquis qui revinrent au goût du jour. Ainsi, les cultures Celte, que les Romains voyaient comme des barbares et que l’église voyait comme des païens à cause du culte de la nature et des éléments, avaient une meilleure ouverture d’esprit sexuelle que les romains ou les catholiques.

Ainsi les druides, autrement dit les religieux Celtes officiant en forêt au contact de la nature, considéraient que la sexualité jouait un rôle primordial dans chacune de leurs prière ou invocations. Les enfants étaient élevés dans un environnement d’ou était exclu l’église ou les restes de l’empire romain; la base de l’éducation étant la découverte du corps et ce dès le plus jeune âge. Ainsi, Drodorus le druide était décrit comme enclin à offrir son corps aux adolescents… et ce n’était point vu comme outrageant mais bien comme un enseignement; refuser le don du corps de l’autre étant considéré comme un affront majeur insultant au plus haut point.

Malheureusement, lorsque l’on parle de la chute de l’empire romain, on parle également de l’église à travers l’Europe et sa hiérarchie imposante sur représentée. Et cela est presque normal, il fallait des points de repère à la population, les église jouant le point central de rencontre pour le peuple. Et l’église imposa donc son point de vue sur la sexualité, strict et restrictif; prônant la chasteté surtout pour les femmes, et ce au point que pour pouvoir accéder au mariage il leur fallait être vierge ! L’adultère, la masturbation et l’homosexualité devinrent pêché. Seul la sexualité au sein du couple marié était tolérée… surtout pour pouvoir faire reconnaître et accepter une naissance. Saint Paul déclara qu’il valait mieux être célibataire que marié, la sexualité étant la chute d’Adam et Eve. La première église suivit le prêche de Saint Jérome et Saint Augustin qui reliaient tous deux la sexualité à l’échec de l’homme vis à vis des dieux.

En contraste certaines traditions libérales ont malgré tout survécu, certaines mieux que d’autres. En effet, le festival Beltane, qui consiste à danser autour d’un poteau enroulé de draperie, est un vestige des cultes pré Romains ou l’on dansait autour d’un phallus géant apposé au centre du village. La date de cette fête a été conservée par l’église, à savoir le premier weekend de mai.

Pour celles qui ont mal vécu la transition, nous pourrions parler de Sheila Na Gig, la déesse de la fertilité Celte. Elle était montrée offrant son vagin grand ouvert de ses deux mains et avait comme responsabilité, selon les mythes Celte, outre la fertilité, la gestion du monde des morts. Cette figure existe toujours, et ce même au sein des église, mais est montrée comme un démon des enfers. Sa figurine a été retrouvée dans de nombreux sites datant d’entre la chute de l’empire romain et le 16e siècle dans les églises et monastères d’Irlande, Angleterre, Ecosse et Allemagne. Les plus récentes découverte datant du 19e siècle.

Les croisades sont l’un des passages les plus marquant et ayant eu la plus grande influence durant cette époque. Pour rappel, il s’agissait d’aller contre la religion Islamique en 1096, le but étant d’instaurer la sainte loi à travers le monde. Durant cette période, les Européens Catholiques entrèrent en contact avec d’autres cultures. A savoir l’Islam et sa vision sacrée et pure de l’amour. Ainsi la femme y était considérée comme vertueuse. Les chevaliers ramenèrent des croisades les pratiques sexuelles du monde arabe, ce qui donna naissance au 14e siècle au mouvement puritain. L’idée étant de réformer l’église et ses doctrines beaucoup trop restrictives. Le mouvement puritain devenant le protestantisme avec le temps… mais là, nous entrons dans l’histoire des religions et ce n’est pas notre propos.

Cependant, l’amour et le sexe sont bel et bien présent durant toute l’époque du moyen âge, à travers les traités médicaux entre autre ! Ceci dit, la sexualité reste fortement encadrée par la société en général et par l’Église en particulier: celle-ci définit des positions licites (le missionnaire oui, la levrette, la sodomie ou les pratiques de sexe orale… non), des jours autorisés (ni le mercredi et le vendredi ces jours étant réservés au deuil, le samedi est réservé à se préparer à aller à l’église et être pur, le dimanche étant consacré à l’église. ce qui laisse moins de 160 jours par an des quels il faut ôter les jours de règle des femmes et le carême de 40 jours… on en arrive à moins de 113 jours autorisés). Continuons sur la théologie, le clergé condamne la chair et le plaisir, exaltant la pureté. Ainsi l’homme ne doit pas voir son épouse nue, même durant l’acte d’amour. Ainsi si un confesseur estimait qu’un homme était coupable d’un amour trop ardent à l’égard de son épouse, il devait l’accuser de pêché mortel, soupçonnant l’homme de rechercher un plaisir excessif en recourant à des pratiques d’accouplement non conformes au modèle « naturel ». Quant à l’amour, il reste pendant assez longtemps totalement étranger au couple: le discours sur l’amour conjugal n’est qu’une création historique qui s’épanouit timidement à partir du XIVe-XVe siècle, alors que les troubadours expliquent pendant plusieurs siècles que le bon amour ne peut qu’être adultère.

Sur le plan du romantisme, quand un jeune aristocrate avait réussi à conquérir le cœur d’une domina, la fille d’un seigneur, celle-ci devenait sa mie, lui accordait un baiser, voire la contemplation de son corps nu ou une nuit d’essai où il devait se maîtriser. La poésie des troubadours au XIIe siècle fut à la source de cette nouvelle conception de l’amour, sublimée dans la joie du désir et par les vertus de la fidélité.

J’aimerais vous donner une piste de lecture des tableaux de cette époque, en effet, voyez le lapin blanc comme le symbole d’activité sexuelle et l’écureuil comme le sexe féminin… certains tableaux prennent dès lors un tout autre sens, non?

On pourrait également dire que le critère de beauté pour une femme, à cette époque est d’être blonde, blanche de peau avec des petits seins et des fesses très généreuses pour les femmes. L’homme aura soin de rester quelque peu négligé pour souligner sa virilité.

Sur le vocabulaire érotique de cette époque, on peut souligner les expressions comme «battre l’enclume», «prendre le château», «mettre en perce le tonneau», «enfoncer la porte», «capturer la perdrix» qui sont autant d’image mettant la femme au statut de proie dont l’homme victorieux se doit de se saisir… y compris par la force.

Evidemment, à cette époque l’homme et la femme ne sont pas égaux. L’impératif de virginité et de fidélité repose plus sur la femme que sur l’homme; la femme adultère est sévèrement punie, tandis que la société met en place des cadres au sein desquels les écarts comportementaux masculins sont tolérés –même s’ils restent condamnés en théorie, notamment par l’Église. Dans de nombreuses villes, les bordels sont gérés par l’institution communale. De même, l’épouse est tenue d’accueillir et d’élever les enfants bâtards de son mari!

Parlons-en de l’adultère… Un des dix commandements donnés par Dieu à Moïse est: «Tu ne commettras pas d’adultère». Il constitue une rupture du pacte de fidélité du couple, donc un sacrilège. Ce qu’il y a de judéo-chrétien dans la fidélité – terme dérivé de fides (confiance) –, c’est l’alliance entre un homme et une femme, reflet de l’alliance entre Dieu et l’humanité. Il y a donc une sacralisation de la fidélité et du mariage. Le message chrétien impose une vision du mariage monogame, indissoluble, et condamne les amours parjures. Lourde fut la tâche de l’Église d’inculquer ces grands principes aux populations de mœurs frustres des premiers siècles du Moyen Âge. Ils ne collaient toujours guère mieux à la réalité à l’époque féodale à en juger par les statistiques : un testament de noble sur sept dans le Lyonnais en faveur d’enfants adultérins. Ces naissances résultaient de rapports les plus divers, entre la paroissienne et le curé ou le maître et la servante, de viols collectifs, de la prostitution en ville, etc.

Au XIIe siècle, sur le tympan de Moissac, la luxure était représentée par une femme nue dont les serpents mordent les seins et le sexe. Cette image allait hanter pour des siècles le mental sexuel de l’Occident, entré dans une ère de refoulement. Aussi l’infidélité du mari n’a pas pesé bien lourd par rapport à celle de l’épouse. Officiellement, elle seule brouillait la filiation par l’«adultère», terme qui dérive du latin adulterium, c’est-à- dire «altération», au sens où le sang est souillé. Aux yeux des hommes, la femme était un être lascif, dangereux et criminel. Elle était aussi sa propriété. La loi discriminait l’épouse, coupable si elle avait des relations sexuelles avec un autre homme, tandis que le mari l’était seulement si la femme qu’il avait débauchée était mariée.

La femme infidèle risquait la peine de mort, mais les tribunaux la faisaient généralement fouetter ou, tout au moins aux Temps Modernes, l’internaient dans un couvent durant deux ans. Si le mari ne souhaitait pas reprendre son épouse, ou s’il était décédé, elle restait cloîtrée à vie. Quant aux hommes, ils encouraient au pire la castration, à en croire le cas célèbre et vraisemblablement exceptionnel du théologien et philosophe Abélard, qui aima et enleva Héloïse au début du XIIe siècle (personnages qui ont effectivement existé). Mais cette mutilation fut une vengeance privée, à laquelle Abélard survécut.

Dans les régions du Sud, les deux amants étaient généralement condamnés à courir nus dans les rues, fustigés par les passants. Mais les épouses trompées n’avaient pratiquement aucun moyen d’agir contre les maris volages quand ils n’étaient pas surpris en flagrant délit. S’ils l’étaient, l’alternative suivante se présentait à eux, comme attesté en Provence et Languedoc : courir nus dans les rues de la ville, au son de la trompette, sous les quolibets, insultes et crachats des matrones déchaînées, ou payer une grosse amende.

Pour les hommes mariés, l’acte sexuel en dehors du mariage n’était licite que dans les bordels communaux des quartiers ad hoc, dont l’axe principal était généralement appelé «la rue des mauvaises femmes» ou des «femmes payées». Mais lorsque l’homme de condition commettait l’adultère avec une domestique ou une bergère, il n’avait pas grand-chose à craindre. Et dans les classes sociales très pauvres, de toute manière, les inter- dits étaient peu dissuasifs. Ainsi, en Normandie, de nombreuses femmes misérables furent condamnées par les tribunaux pour fornication en dehors du mariage. Bien souvent, c’est avec l’as- sentiment de leur mari qu’elles s’adonnaient à la prostitution pour arrondir les revenus du ménage.

Quant aux contacts sexuels entre jeunes gens avant le mariage, ils étaient courants, tout au moins à la campagne. Le «mariage à l’essai» était fréquent, même si les juges ecclésiastiques le condamnaient fermement, l’assimilant à la relation extra- conjugale. L’Église réussit à faire disparaître le concubinage more danico (à la danoise), qui permettait aux jeunes nobles d’attendre le moment de trouver un beau parti pour se marier. À la fin du Moyen Âge, les relations prénuptiales, qui présentaient le risque d’une grossesse non désirée chez la jeune fille, furent de plus en plus fermement désapprouvées par la nouvelle morale bourgeoise.

La sexualité féminine est très tôt mise au service de son époux: le bourgeois parisien auteur du Ménagier de Paris, un manuel de la bonne épouse, écrit explicitement que la femme doit se préoccuper du bonheur sexuel de son époux. Rien, évidemment, n’est dit de son bonheur à elle, et encore moins de son plaisir.

Surtout à partir du XIIe siècle, et jusqu’à la Révolution, les enfants illégitimes étaient généralement mal considérés, rejetés et exclus tant des héritages que de la carrière ecclésiastique. Leurs armoiries étaient traversées par une barre. On les frappait parfois un impôt spécial, comme en Normandie. La bâtardise fut considérée comme un péché jusqu’à l’époque contemporaine.

Les médecins médiévaux savent pourtant identifier le rôle du clitoris, et plusieurs théorisent la nécessité de l’orgasme féminin pour la procréation. La recherche du plaisir féminin était condamnée par la plupart des théologiens. Mais dès le XIIe siècle, en Occident, la pensée médicale osa exprimer des idées lucides qui déculpabilisaient le couple, la femme en particulier. Ainsi, prétendit le vulgarisateur scientifique Guillaume de Conches, il existait bien un sperme féminin lié au plaisir, indispensable à la conception :

« Pour quelle raison les prostituées qui se livrent très fréquemment à l’acte sexuel ne conçoivent-elles que rarement ? La raison est que la conception ne peut intervenir à partir d’une seule semence: ce n’est que grâce à l’union des spermes masculin et féminin que la femme conçoit. Les prostituées qui n’accomplissent le coït que pour l’argent et qui, de ce fait, n’éprouvent aucun plaisir, n’émettent rien et n’engendrent rien. »

Le lien entre fécondité et jouissance finit par être largement accepté, même si les opinions divergeaient sur la nature de la semence féminine. C’est essentiellement l’ouverture d’esprit des Arabes qui a profondément influencé le discours scientifique sur la sexualité, malgré des réticences tout au long du Moyen Âge. Déjà vers l’an mil, le médecin arabe Avicenne écrivait :

« Il n’est pas honteux pour le médecin de parler de l’augmentation du pénis ou du resserrement de la partie réceptrice, ainsi que du plaisir féminin, car ce sont des causes qui participent à la génération. En effet, la petitesse du pénis est souvent la cause d’une absence de jouissance et d’émission féminines. Or, quand la femme n’émet pas de sperme, il n’y a pas d’engendrement. »

Pour éveiller son désir et pallier les diverses incompatibilités entre partenaires, il va jusqu’à suggérer la masturbation et des rapports lesbiens préalables, fort timidement repris par les traités scientifiques occidentaux de la fin du Moyen Âge. En outre, au XIIIe siècle, les écrits du théologien allemand Albert le Grand déculpabilisèrent les adolescents de la pratique de la masturbation, qu’il estimait utile à certains égards.

Un mot sur les déclarations d’amour à cette époque vaut le détour également. Ainsi, les paysans avaient d’étranges façons de déclarer leur flamme. «Pour faire comprendre à l’objet de ses vœux les émotions qu’elle lui cause, notre aïeul paysan va agir au plan physique, qui est son seul vrai registre d’expression. Pour déclarer sa flamme, il pince la fille au bras. Au marché ou à la veillée, il lui donne une bonne bourrade dans le ventre ou le dos, à moins qu’il ne lui torde sans ménagement le bras. » Dans le Midi et en Béarn, il lui jette de petits cailloux. « En Bourgogne, à la fête ou au marché, le gars pille la fille qui lui plaît, en lui arrachant son peigne, son bouquet ou un anneau. En Ile-de-France, il vise son mouchoir, tâchant de le lui soustraire d’un coup sec lorsqu’elle se prépare à se moucher. Dans le Morvan, moins raffiné, il lui donne carrément des claques. Mais la fille reçoit toujours ce message cinq sur cinq, et y répond sur le même registre. » Une fois tombés d’accord, « les deux tourtereaux se serrent les mains ou se donnent de bonnes tapes dans le dos. »

Plus encore, les femmes sont exposées à un ensemble de violences sexuelles multiformes: des viols collectifs, pratiqués par de jeunes célibataires en milieu urbain, ou encore des enlèvements, le rapt étant une pratique très répandue, notamment durant le haut Moyen Âge.

Ces réalités sont importantes non seulement pour l’histoire des femmes médiévales, mais également parce que les modèles qui se mettent en place à cette époque continuent largement à influencer nos structures sociales et mentales.

Il en va ainsi de la répression de l’homosexualité: d’abord largement tolérée, celle-ci devient un péché condamné par l’Église à partir du XIe-XIIe siècle et commence à être puni par les pouvoirs laïcs à partir des XIIIe-XIVe siècles.

Nos sociétés contemporaines ont mis des siècles à se détacher de ces constructions, et le travail n’est d’ailleurs toujours pas terminé à ce jour.

Quelques constats sur la sexualité :
Le sperme est l’extrait le plus pur du sang : c’est « la vie à l’état liquide ». Autrement dit, les femmes et les ovules, on ne connaît pas. Au mieux, il faut lubrifier pour que ça glisse mieux. En gros, si l’homme éjaculait dans un vase à bonne température il en sortirait un gosse.

Il y a un temps pour tout : Deux rapports par semaine c’est bien. L’hiver, les hommes sont chauds, les femmes c’est plutôt l’été. En automne personne ne veut de sexualité ou de rencontre et au printemps, au contraire, c’est la folie. De plus les maigres sont plus spermatiques que les gros, et les sanguins plus chauds que les mélancoliques. Alors il faut choisir la bonne personne et le bon moment.

La femme est froide, molle, fragile (et oui, tout ça !) et pourtant elle peut jouir plusieurs fois et peut épuiser l’homme. Ce dernier a besoin d’un temps de repos après le coït. D’ailleurs, le mieux pour le mec c’est d’avoir une femme un peu plus âgée, qui n’est pas vierge, ainsi, elle a épuisé son utérus avec un autre mâle. 

La femme est le complément de l’homme. Le vagin reproduit symétriquement en creux le sexe masculin. Et si le plaisir ultime des hommes se situe au niveau du gland, évidemment, celui de la femme se trouve au fond du vagin, le col de l’utérus. C’est mathématique, c’est de la symétrie. Aussi, le clitoris n’existe pas.

L’orgasme c’est vraiment, vraiment fatigant : il équivaut à deux saignées. Ainsi, il faut se ménager. Juste ce qu’il faut, ni trop, ni pas assez. Ne pas faire de sexe entraîne la fureur, l’empoisonnement et conduit à la mélancolie. Alors que l’abus est encore plus dangereux puis qu’il dessèche le corps, réduit le cerveau, détruit les yeux et conduit à la stupidité. Rien que ça. Enfin, il y a deux écoles pour la jouissance : d’une part, celle de l’homme et la femme sont complémentaires et les deux sont nécessaires pour se reproduire. D’autre part, « quoi ? Ça peut jouir une femme ? N’importe quoi… L’important c’est que le sperme aille à sa place, et puis c’est tout.»  

Mais on encourageait l’orgasme féminin ; À l’époque, on pensait que la vie était créée à partir d’un mélange entre le sperme féminin et masculin. Du coup, il fallait absolument encourager l’orgasme de la femme. Des scientifiques auraient même dédié leur vie à rechercher les zones érogènes féminines pour assurer la reproduction. La preuve ? Il existe même un ouvrage qui s’appelle le Miroir du foutre, une sorte de Kama-sutra qui explore le monde sexuel à l’époque médiévale. 

Les prêtres avaient bien une vie sexuelle : Jusqu’au XIe siècle, les hommes d’Église avaient le droit de vivre en couple, et même de se marier. Il va de soi que leurs pratiques sexuelles étaient donc les mêmes que l’ensemble de la population et qu’ils ne se privaient pas davantage.

La femme passait par 5 périodes sexuelles dans sa vie : Jusqu’à ses 8 ans, la gent féminine est considérée comme « sans honte », ce qui est logique car elle ne se rend probablement pas encore compte de ce qu’est la sexualité et ne peut ressentir de gêne par rapport à la nudité, que ce soit la sienne ou celle d’un autre. Puis jusqu’à ses 20 ans, la femme est considérée comme « timide » : la période de l’adolescence, en somme. Entre la vingtaine et la trentaine, on estime qu’elle est désormais formée et prête (à faire l’amour et surtout à porter des enfants, on imagine). 

Jusqu’à 40 ans, la femme prend réellement plaisir dans ses relations avec les hommes et aime « observer » (on vous laisse interpréter ça comme vous voulez, on n’en est pas certain nous-mêmes).  Enfin, jusqu’à la fin de ses « menstrues » (ses règles, donc), la femme perd progressivement ses vues et sa « chaleur », ses « chaires se relâchent mais restent très utiles à l’homme ».

La prostitution existait et était mieux considérée que la masturbation. En fait cette dernière avait aussi mauvaise réputation que la prostitution de nos jours !


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