L'histoire de l'homme - La découverte des nouvelles terres

Abordons la découverte des Indes et de l'Arabie...

Il est un fait, notre monde (l’Europe) doit énormément à l’Asie mineur. En effet, les Indes nous ont donné des écrits très détaillés datant du 7e siècle avant jésus christ … Et que dire de certains ouvrages majeurs rédigés par des princes arabes, je penses entre autre à « the perfumed garden », traité majeur de cette région.

Donc, parlons du kamasutra, écrit au 4e siècle avant jésus christ, qui décrit autant les caractères de l’homme et la femme, comment se tenir avec chacun, les envies majeures, les moments dans le mois pour faire l’amour, l’art de s’embrasser, de se toucher, de faire l’amour justement. Et d’ailleurs, ce traité était à la base coupé en deux partie, l’une de sections étant totalement réservée au hommes, l’autre à la femme.

Les thèmes abordés dans cet ouvrage majeur ont été exploité sous un autre titre, le sexe tantrique, ouvrage qui fit son chemin vers l’europe 400 ans plus tard. Le terme tantrisme provenant de Tantra, les sanskrits. Il s’agit de texte religieux écrit au 5e siècle avant jésus christ s’inspirant entre autre de l’hindouisme et du bouddhisme.

Pour faire simple le tantrisme consiste à voir l’univers comme de l’énergie pur. L’homme et le femme étant des vecteurs d’énergie. L’acte sexuel étant la fusion des forces, la sexualité étant donc le moyen de se recharger en énergie si elle est pratiquée en respectant quelques règles. De plus, le tantrisme tend à rendre l’ensemble de la vie érotique, et non juste la sexualité. Ainsi, s’embrasser, se toucher, plaire à l’autre, même parler sont des moyens d’échanger de l’énergie positive ou négative influant sur le corps et le comportement. La meilleure partie du tantrisme restant ce pendant la sexualité dont l’objectif est de la rendre la plus longue possible pour expérimenter l’extase.

Lors des croisades, les chevaliers découvrirent les bases de l’hygiène, de la luxure et de la sensualité… des concepts oubliés après la chute de Rome et caché sous l’austérité de l’église. Remercions les croisades au moins pour cela, ces chevaliers ont ramenés ces pratiques avec eux. Et soudainement c’est l’ensemble de l’Europe qui s’est mis à se laver régulièrement, se parfumer et redécouvrir les joies de la sexualité et de la sensualité. C’est ainsi qu’est apparu la base de l’époque dite de la renaissance.

The perfumed garden est l’ouvrage majeur rédigé par Sheikh Nefzawi au 15e siècle après jésus christ. Cet ouvrage étant réservé aux hommes, il contenant tous les conseils relatifs à la séduction de la femme ainsi que les pratiques relatives à la sexualité. Rédigé en vers et en prose, il décrivait en outre l’art de se tenir avec sa femme. Sous-entendu quoi faire pour la garder et la rendre heureuse selon les standard de l’époque en Afrique du nord.

Et dans la foulée de la découverte de la Chine et du Japon...
Voici encore deux régions qui ont réussi à élever la sexualité au rang d’art. Au point qu’il s’agissait d’expériences spéciales qui ne devaient pas être publiquement abordée sous peine de voir leur caractère sacré disparaître. Les aspects de la sexualité sont décrit dans le Taoisme mais sont surtout enseignés au Geisha.

Parlons un peu de la Chine, qui fut certainement l’un des premiers pays à produire des guides de sexualités destinés ouvertement aux couples, basés sur les fondements du Taoïsme, des principes du Ying et du Yang (à savoir l’homme et la femme) expliquant comment retenir l’éjaculation masculine pour garder son énergie vitale et donc sa puissance sexuelle…

Vers la fin du 10e siècle après Jésus Christ un certain Confucius nous livra un ouvrage expliquant la conduite d’une femme vertueuse. Selon son point de vue, seul le mariage pouvait donner lieu à la sexualité et si possible dans le but d’enfanter un fils (et non une fille), le fondement de la relation étant le rôle du père, enfin du futur père. Les règles émises étaient vraiment strictes et définissaient le rôle de l’homme et de la femme au sein de la famille. Ainsi, un homme marié ne pouvait être accusé d’adultère que si il l’avait réellement fait avec une femme mariée; tandis que la femme adultère pouvait être condamnée quel que soit le statut de son amant. Pour aller plus loin, l’éducation des enfant se réalisait en mode séparés, c’est à dire les garçons d’un côté et les filles de l’autre, créant ainsi la méconnaissance du sexe opposé et permettant la ritualisation de la vie, y compris de la rencontre, du couple et de la sexualité.

Une pratique étrange fit son apparition vers le 12e siècle, l’art de bander les pieds des femmes; d’abord au sein des danseuses (du petit peuple) puis jusqu’aux enfants de l’aristocratie. La croyance voulait qu’en agissant de la sorte on pourrait stopper la croissance des femmes et ainsi leur faire garder un vagin d’enfant, ferme et étroit. Il n’en était rien, cela a juste servi à empêcher les femmes de pouvoir se tenir droite, les forçant à marcher à très petits pas… cette posture empêcha la femme asiatique d’avoir un rôle social.

Dans la même période s’installa un contrôle des familles, voulu par les mandarins. Cela impliqua une intolérance à la non-conformité vis-à-vis des règles en cours. Bien que l’aristocratie fût polygame, cela devint formellement interdit à la classe populaire. La morale des gens (manière de penser et d’agir) commença à être surveillée et rapportée à l’état.

Le Japon était également un état conservateur ou la relation entre les sexes était strictement ritualisée. L’homosexualité y était illégale, mais considérée comme acceptable dès qu’il s’agissait de samouraï. Durant la période Edo (1603-1867) apparu le style de vie Ukiyo, c’est à dire le bateau flottant, qui prônait la recherche des plaisirs à travers le théâtre, maisons de thé et hôtels. Ce fut la première légalisation de la prostitution au Japon et la création des districts rouge, les Yoshiwara. Ce fut également à cette époque que les Geisha entrèrent en jeu, non pas des prostituées mais de belles femmes, raffinées et cultivée, éduquée pour divertir les hôtes avec une conversation de qualité, l’art de la danse, de la poésie et du chant. On pouvait sans aucuns doutes distinguer une geisha de toute autre femme de par sa tenue, un kimono de haute qualité ainsi que de par son maquillage ou encore sa coiffure. Les geishas se trouvaient là où les hommes allaient, c’est à dire dans les maisons de thé. En parallèle aux geishas existait également les Yujos, les prostituées.

Bref, le style de vie des geishas perdura depuis le début des années 1600 et jusqu’en 1920 nous pouvions compter près de 80 000 femmes travaillant sous ce statut. De nos jours, le statut de geisha persiste uniquement pour les touristes.


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