L'histoire de l'homme - La Grêce Antique

La suite est l'époque glorieuse de la Grèce antique que nous pouvons mettre en parallèle avec la Rome antique.

La mythologie Grecque est riche en couleurs et événements sexuel… les chevaux qui séduisent les nymphes, les sirènes qui attirent les hommes, Eros qui tire des flèches qui rendent amoureux… Sans parler de Zeus et ses nombreuses conquêtes.

Pardonnez-moi mais ici nous allons parler à la fois de la culture Romaine et Grecque, qui se déroule sur la même période. Donc, dans la société décadente de Rome, les classes aisées aimaient avoir des divertissements sexuels variés et leurs exploits sont nombreux. Nous pourrions également parler de Pompeï, ville réduite sous la cendre du volcan dont les vestiges nous prouvent qu’il y avait, au moins dans cette ville, plus de maisons closes que de tavernes. Les murs de ces maisons décrivant différentes postures ou pratiques sexuelles. Dès lors, soit la sexualité était un art qui s’affichait librement, soit les prostituées de l’époque affichaient ouvertement les pratiques qu’elles étaient prête à concrétiser.

Mais revenons à la Grèce… les hommes et les femmes y avaient une vie vraiment différente. En effet, la femme n’avait aucuns droits, vivant sous la tutelle complète de leur mari; cela pouvait aller jusqu’à vivre dans des pièces séparées au seins de la demeure.

Un homme avait tout à fait le droit à avoir des maîtresses et des concubines, tant qu’il pouvait les assumer. Ceci dit, une femme mariée prise en adultère était condamnée à mort.

La bisexualité (c’est-à-dire l’attirance physique, sexuelle ou amoureuse pour les individus des deux sexes) est omniprésente en Grèce antique. À cette époque, les hommes étaient tenus de se marier et de fonder une famille. Dans un même temps, l’amour d’hommes légèrement plus âgés envers des adolescents (pédérastie) était encouragé, bien que très réglementé, comme un moyen d’éducation de la jeunesse masculine.

A Rome, l’attitude générale vis à vis de la sexualité était bien plus libérale. En effet, la femme avait un droit de vie, tant qu’elle restait discrète sur ses relations; au moins pour ce qui concerne la classe aisée de la population. Le plus gros palmarès d’amant connu à ce jour est tenu par la femme de l’empereur Claude, Messalina, qui avait des douzaines d’amants !

La prostitution dans la Grèce antique était réservée à des femmes cultivées (Hetaeras, femme éduquée, cultivée et accomplie); le paiement de ces services se faisant à la fois en argent et cadeaux. La sodomie y était monnaie courante, considérée comme le moyen le plus sûr de ne pas être enceinte. Curieusement, les Hetaeras étaient les femmes les plus riches et populaire de Grèce…

A Rome, la prostitution était également présente, mais proposée autant par des hommes que des femmes. Ces services étaient légaux et proposés à tous ceux qui souhaitaient varier de leur partenaire usuel, ou qui souhaitaient obtenir des faveurs non donnée par celui-ci.

Fait amusant, une paire de sandale de Grèce antique a survécu jusqu’à nos jours. Lorsqu’elle fut plantée dans le sol pour en voir la marque c’est l’inscription « suivez-moi dans les bois » écrite en grec ancien qui est apparue… Voilà qui laisse songeur non?

Le sexe était réellement considéré comme un art à cette époque, au point d’être dessiné sur les murs en mosaïques, sur les vases, la vaisselle, les lits et les drapures… Nous avons même des descriptions de chaises incluant des phallus comme repose bras !

Une chose est à peu près certaine, sur le plan des positions sexuelles, il était d’usage autant à Rome qu’en Grèce que l’homme soit au-dessus… Une grande différence entre ces deux régions, c’est qu’à Rome l’inceste et les orgies étaient courante, ces pratiques étant moins tolérées en Grèce.

Les orgies consistaient en une sexualité libre entre participant, le tout agrémenté de nourriture et de boisson, le tout en l’honneur d’un dieu Bacchus.

En Grèce, la masturbation était considérée comme bénéfique, il s’agissait d’un moyen de faire retomber la pression et l’énergie « négative » présente chez l’homme. Les dildos étaient fait de bois d’olivier, les padd étaient recouvert de cuir et étaient manifestement très prisés vu le nombre d’artefact retrouvés durant les diverses fouilles réalisées.

Curieusement, le premier ouvrage traitant de sexualité a été rédigé par une femme au deuxième siècle avant Jesus Christ, le livre de la survie, écrit par Philaenis de Samos. Malheureusement nous n’en avons que quelques fragments mais suffisamment explicites. Curieusement il n’y est pas fait mention d’acte lesbien ou de l’utilisation de matériel, uniquement de l’art de coucher avec un homme. Aucuns ouvrages de ce type n’a été retrouvé à Rome, mais il est plus que probable qu’ils aient disposés de l’équivalent.

L’homosexualité était très présente en Grèce antique. En effet, il s’agissait d’un lien social entre le plus âgé et son protégé. Le protecteur enseignait le monde au plus jeune qui lui rendait en faveurs sexuelles. Les lesbiennes étaient également très présente, le poète Sappho de l’ile de Lesbos en parle dans ses vers… et c’est d’ailleurs de son origine qu’est venu le terme lesbienne.

Dans la Rome antique l’homosexualité et la bisexualité étaient tout autant prisées et acceptée. La réputation qui a survécu jusqu’à nos jours est celle de Jules César, dont les ennemis l’appelaient « le mari de toutes les femmes et l’homme de tous les hommes »… cela veut bien dire quelque chose approchant la double sexualité très libre de l’empereur il me semble.


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