Les expressions intéressantes

Les expressions liées à la sexualité

Le terme « passer à la casserole » est communément accepté comme « avoir une relation sexuelle platonique de circonstance »… Entendu « le devoir conjugal ». Mais d’où proviens cette expression ? « Passer à » c’est lié à l’obligation de faire quelque chose de désagréable, passer un examen ou encore mourir par exemple. Également, on tue les volailles avant de les passer… à la casserole, on les déplume également… ou on les déshabille. Et enfin, les légumes sont sautés à la poêle… pour agrémenter les volailles. Et voilà deux expressions pour le prix d’une, « se faire sauter » et « passer à la casserole ».

On utilise l’expression « les carottes sont cuites » pour parler d’une situation sans espoirs… le sens premier est lié à l’homme… et au fait que son érection soit retombée. Durant une orgie, cette expression prend son sens, tous les hommes sont hors de jeu… pour ces femmes, les carottes sont cuites.

« Se monter en épingle » ou « monter en épingle » c’est se mettre en valeur ou mettre quelque chose en valeur… souvent de manière exagérée. Mais dans le vieil argot, l’épingle désigne le sexe de l’homme… monter en épingle c’est avoir une érection. Quand on « fait mousser quelqu’un » à force de le « monter en épingle », on flatte son égo… mais « faire mousser » c’est, toujours en vieil argot, lié au sperme… et signifie « faire éjaculer ». et du coup, « savoir faire mousser » à donner « la mousseuse » qui désigne la prostituée qui a du savoir-faire… qui sait amener les hommes à monter les blanc en neige… à avoir un orgasme quoi.

L’expression « n’en jetez plus, la coupe est pleine » signifie actuellement qu’il n’est pas nécessaire de continuer d’argumenter sur un sujet. Au début du XXe siècle cela signifiait qu’il fallait arrêter de jeter de l’argent aux chanteurs qui se produisaient dans les cours d’immeuble… et jusqu’au début de ce même XXe siècle, cela signifiait qu’il n’était pas nécessaire d’avoir un rapport sexuel avec une femme… parce que la dite femme était déjà enceinte.

« Se donner un mal de chien » n’est pas en reste… si actuellement cela signifie « se donner beaucoup de mal à réaliser une tâche correctement », il faut savoir qu’à une époque on dressait les chiots à lécher le sexe des femmes pour leurs donner du plaisir.

« Passer sur le billard » signifie actuellement « se faire opérer »… sauf que le billard se joue avec des boules, une queue et le but est d’utiliser la queue sur les boules pour les placer dans les trous… cette expression a comme premier sens de passer dans le lit pour une relation sexuelle. C’est en 1916 que l’expression passe à l’opération, le billard désignant la table d’opération de campagne militaire… et vu le nombre de blessés, on y allait aussi souvent que chez les prostituées avant la guerre.

Saviez-vous que l’expression « agacer le sous-préfet »… signifie avoir l’envie de sucer une verge. 

« Avoir la puce à l’oreille » est une manière de dire qu’on est sexuellement excité.

« Se moucher »… signifie éjaculer.

Quand on utilise l’expression suivante comme réponse, à savoir « battre le beurre », c’est dire explicitement qu’on est en plein coït… l’action de baratter étant « avoir une relation sexuelle en cours »… donc, quand on vous demande ce que fait quelqu’un et que vous répondez « il (ou elle) bat le beurre »… ce n’est peut-être pas la réponse la plus sympathique à donner.

Restons dans le culinaire… la crème est le terme utilisé pour parler du sperme… l’écrémeuse étant une prostituée spécialisée dans la fellation. Et dès lors, dire que son homme est une crème… c’est redondant, désigne un homme facile à vivre et agréable… mais aussi un homme qui aime se faire sucer.

L’expression « avoir un pépin » est communément utilisée pour dire qu’on a un problème… mais c’est également tomber amoureux de quelqu’un… et jusqu’au 20e siècle une femme utilisait cette maxime pour signifier qu’elle était enceinte.

L’expression « ruer dans les brancards » est utilisée pour dire de quelqu’un qu’il part en vrille, qu’il pette les plombs… mais c’est très loin d’en être l’explication originelle… brancarder c’est copuler en prenant place entre les jambes écartées d’une femme. Ruer dans les brancards, c’est forcer l’ouverture des jambes d’une femme… et « prendre les brancards » signifie placer les jambes de la femme sur les épaules.

Une autre expression usuelle mal interprétée… « Être à la bourre », signifie pour le moment « être en retard »… mais jusqu’à ce qu’on lui donne ce sens, cette expression signifiait baiser ou être baisé… « je suis à la bourre » signifiant « je baise »… « Tu me mets à la bourre » (sous-entendu avec ta demande en cours) se dit actuellement lorsque quelqu’un demande quelque chose à la dernière minute… et signifie « qu’il me baise ».

Et généralement, « être à la bourre » ou « être débordé » s’argumente avec « je ne peux pas être au four et au moulin », pour signifier qu’on ne peut pas faire deux choses en même temps, encore moins en étant minuté, pressé… surprise… le four est une métaphore du vagin… le moulin étant quant à lui la métaphore de l’anus… comprenez qu’on ne peut pas pénétrer de sa verge le vagin et l’anus en même temps.

« Faire la lèche » s’utilise pour se faire valoir aux yeux de quelqu’un, généralement d’une personne ayant plus de pouvoir que nous. Et à nouveau, cette expression est reprise d’autre chose… lécher le sexe… et jusqu’au 17e siècle, une femme qui aime la sexualité était surnommée « lèchefrion ». Mais revenons à « faire la lèche », celui qui pratique cela (qui se met en valeur au détriment des autres face à une personne de valeur) « fait reluire » lorsqu’il s’agit de sur valoriser les compétences de cette personne ou « se fait reluire » en s’appropriant le résultat du travail des autres… mais signifie en réalité « jouir » ou « faire jouir ».

« Mettre les pendules l’heure » s’utilise actuellement pour parler de quelques problèmes important… et pourtant… mettre une pendule à l’heure c’est conduire l’aiguille… l’aiguille c’est le sexe de l’homme… et donc avoir un rapport sexuel. Dire qu’il est midi équivaut à dire qu’on a une érection ou une envie sexuelle pour une femme… dire qu’il est six heure c’est débander pour un homme… ou ne plus avoir d’envie sexuelle pour une femme. Dans les mêmes explications se trouve l’expression « remettre le Pape à Rome » ou « le grand Turc à Constantinople » équivaut à « mettre les pendules à l’heure ».

« Reprendre du poil de la bête » s’utilise pour dire qu’on va mieux, qu’on retrouve une certaine envie de vivre et d’être actif… fut un temps ou cela signifiait « recommencer le rapport sexuel », ou plus prosaïquement « repiquer la violette », « remonter sur la bête »… et donc « remettre cela ». au 17e siècle, cette expression passa à « recommencer à boire à peine dessoûlé ».

Si on utilise l’expression « j’enfile des perles » pour dire qu’on s’ennuie… c’est encore une mauvaise utilisation de l’expression. La perle, c’est la femme… et cette expression signifie donc avoir un rapport sexuel, enfiler la femme. Et si madame veut briller lors d’un rendez-vous, elle demandera à l’homme si il est là pour enfiler des perles… celui-ci devrait lui répondre qu’elle a la puce à l’oreille.

On utilise l’expression « sans déconner » pour demander si quelque chose est vrai… or le « con » désigne le vagin… le préfixe « dé » signifiant « sortir »… sans déconner signifie donc « sans sortir du vagin ».

« Retirer son épingle du jeu » signifie se retirer avec les honneurs d’une situation catastrophique… or « le jeu » désigne le corps de la femme »… retirer son épingle du jeu signifie qu’on arrête la relation sexuelle, interrompre l’acte avant l’orgasme.

Plus amusant… l’expression « baiser quelqu’un » signifie abuser de sa bien veillance en argot… ou avoir une relation sexuelle. Jusque-là, je ne pense pas vous apprendre grand-chose. Mais « baiser » c’est aussi effleurer du bout des lèvres, qu’on parle d’un baiser ou d’embrasser sur la bouche… on peut ainsi baiser ses amis pour leur dire bonjour. Pour briller, on peut également utiliser ce terme dans son second sens… prendre congé. Et donc, en quittant vos ami(e)s vous pouvez fièrement annoncer que vous allez les baiser…. Prendre congé, partir.

L’expression « rouler une pelle » provient du verbe « peloter » qui remplaça « patiner » au 19e siècle… les deux signifiant « caresser avec insistance »… rien avoir avec le fait de s’embrasser ! En effet, pour dire cela on utilisait « rouler un pélot ». L’expression « rouler une pelle » était utilisée par les joueurs de paume au 17e siècle… en effet, les joueurs de ce sport ancêtre du tennis « pelotaient en attendant la partie »… c’est-à-dire qu’ils s’échauffaient, un peu comme des préliminaires préparent à l’acte.

« Avoir un cœur d’artichaut » provient du 19e siècle et dans la coutume d’effeuiller un artichaut pour donner une feuille à tout le monde… ainsi, avoir un cœur d’artichaut signifie avoir de l’amour à donner à tout le monde…enfin, à ceux qu’il nous convient d’apprécier.

« Être une fleur bleue » se comprend actuellement comme « tomber amoureux aisément » ou encore « être un peu naïf »… or son sens premier remonte à 1811, lorsque l’écrivain allemand Novalis (en réalité le baron Friedrich von Hardenberg) raconte dans son roman la légende d’une jeune femme partie à la recherche de l’amour idéal… et ne découvrit qu’une fleur bleue qu’elle s’appropria et donna comme signification la tendresse inavouée, discrète et idéale. Bien sur elle ne trouva jamais son amour idéal… et cultiva des fleurs bleues. Trop timide que pour avouer qu’elle cherchait l’amour et ne trouvant pas son idéal à travers les hommes.

« Faire une touche » s’utilise lorsque l’on pense sincèrement qu’une personne répond à nos signes d’intérêt envers elle… et c’est juste. Suivante… non, je rigole. C’est l’origine de cette expression qui vaut le détour. Elle provient du vocabulaire de la pêche, lorsque le poisson touche l’hameçon avant de le mordre… et d’être pris avant de « passer à la casserole » ou encore « de se faire sauter »… ou agrémenter de légumes (voir plus haut).

« Avoir une touche » est l’ancêtre de l’expression « avoir un ticket » et n’est pas exactement la même chose que « faire une touche ». en effet, avoir une touche a une connotation perverse envers une femme qui intéresse l’homme.

« Avoir un ticket » se dit lorsqu’on remarque qu’une personne nous donne un intérêt particulier… pauvres naïfs… l’origine de cette expression remonte au début du 20e siècle, le ticket ayant plusieurs significations. La première est une femme séduisante célibataire qui sait se faire désirer. « Avoir ticket » signifie « tenter sa chance ». « Se faire un ticket » c’est passer à l’acte discrètement, proposer la relation à la dite dame. Si elle joue le jeu, le « ticket » représente alors le spectacle érotique et sexuel qui est lié à la proposition faite.

Dernière origine de cette expression, « avoir un ticket » est lié aux cartes alimentaires durant la première et seconde guerre mondiale… annoncer à une femme « avoir un ticket » équivalait à l’inviter à manger… et faisait l’objet de convoitise !

« Prendre son pied » provient de l’argot des voleurs. En effet, le pied désigne la part d’un butin… ainsi, chaque participant à un méfait estimait son pied dû et annonçait avoir « sa ration ». Les femmes se sont vues appropriées ce dernier terme… l’homme lui demandant si « elle a eu sa ration » et la femme de répondre « j’ai pris mon pied ».

Et bien avant de parler de « prendre son pied » on utilisait « prendre son fade »… le fade étant la ration alimentaire allouée à chaque citoyen d’une ville ou d’un village durant l’antiquité. Avec le temps, le fade est devenu la part à payer par chaque participant à une activité commune jusqu’au 19e siècle. Et juste après, le fade signifia l’ivresse… dire de quelqu’un qu’il a pris son fade signifiant qu’il a trop bu. La signification étant la même que « prendre son pied ».

« Tenir la chandelle » s’utilise lorsqu’on se retrouve seul avec un couple et que celui-ci… nous délaisse. En gros, qu’on se sent « de trop »… pour une fois, l’expression n’a pas trop perdu de son sens premier. En effet, au temps où l’électricité n’existait pas, ce sont les valets et servants qui tenaient la chandelle à leurs maîtres durant leurs ébats… en leur tournant le dos.

« La lune de miel » se comprend actuellement comme le voyage qui suit le mariage… si vous saviez à quel point vous êtes loin de la réalité en croyant cela ! Pour son origine, il faut remonter à l’époque de Babylone, il y a quatre millénaires. Donc, après un mariage et ce durant un mois complet, le père de l’épouse devait offrir de la bière à son gendre… et ce en quantité désirée par celui-ci. Cette bière, nommée « mead » était faite à base de miel. Et comme à cette époque le calendrier était lunaire… l’expression est devenue lune de miel. Le voyage qui y est lié actuellement provient, sans certitude, du fait que la jeune fille pouvait enfin quitter le domicile des parents pour celui de son mari. Avec le temps, c’est devenu le voyage des amoureux avant de vivre ensemble. Un moment loin de tout et agréable…

« Manger l’oreiller » signifie actuellement « avoir un orgasme ». En effet, on le mord pour étouffer les cris de plaisirs et éviter de se faire remarquer par le voisinage… c’est joliment dit et tellement éloigné du sens premier ! L’oreiller était le symbole de la réconciliation des amoureux… et bien avant cela, il était le symbole des confidences. Manger l’oreiller était donc « se réconcilier » et… raconter sa vie à une inconnue… ou tirer des confidences d’un homme.

Connaissez-vous « le café du pauvre » ? Pour son origine, il faut remonter à son origine en Europe vers 1600. Le café était un plaisir… et chez les riches, l’expression « prendre un café » fut très vite liée à l’acte sexuel. Le café devint populaire et l’expression perdit son sens… le café devenant le plaisir du matin et d’après le repas. Le « café du pauvre » fit son apparition durant la première guerre mondiale, le café étant devenu une denrée rare au prix élevé… et le plaisir du matin ou d’après repas devint quelque chose de gratuit lorsqu’on est en couple, à savoir faire l’amour.

« Tirer un coup », à l’origine, n’avait rien de sexuel et remonte aux fusils à mousquet… et au fait qu’on ne tirait qu’un coup de feu à la fois. Rapidement, on se rendit compte qu’un soldat non entraîné prenait un certain temps à recharger son arme… et que le fusil avait une connotation phallique… à savoir grand et une fois chargé tenu en avant vers sa cible. Et voilà cette expression militaire qui passe du côté de la sexualité.

« Se sacrifier à Vénus » est une jolie métaphore pour dire qu’on va faire l’amour… et serait liée au culte des divinités Grecques et Romaines. Vénus étant la déesse de l’amour et que pour s’attirer ses grâces, il fallait lui offrir des sacrifices sous formes d’offrande, de nourriture ou d’encent. Se sacrifier à vénus est donc une manière de lui demander d’avoir un orgasme durant l’acte sexuel qui va servir d’offrande. Attention, celui qui annonce se sacrifier à Vénus est tenu d’y mettre de la vie pour enjouer la déesse et être digne de ses grâces !

Lorsqu’un homme annonce « passer au bémol » cela signifie que son érection est retombée.

« Se faire sonner les cloches » signifie actuellement se faire réprimander… j’aimerais mieux prendre cette expression dans son sens premier, à savoir se faire tirer la tige pour bousculer les testicules… c’est-à-dire se faire caresser ou recevoir une fellation… l’image étant liée aux moines qui tiraient la corde pour faire sonner les cloches… et est devenue jouer avec le sexe de l’homme jusqu’à le faire gémir.

« Rompre la glace » s’utilise pour faire connaissance avec quelqu’un… au 17e siècle, cette expression signifiait dépuceler une jeune fille, venir au bout du premier obstacle.

L’expression « passer à table » signifie que le repas est prêt et qu’on peut s’installer… ou encore qu’on va passer aux aveux. Autre fois, se mettre à table ne se disait que par les femmes et était une invitation à l’homme à se déshabiller, madame allant s’occuper de la verge par un acte oral… passer à table.

Si une femme cherchait par hasard une expression pour parler de ses règles tout en brillant de culture générale… elle pourrait dire « qu’elle affiche complet au grand guignol ». Cette expression fait référence aux effets spéciaux de sang dans le théâtre du même nom.

Sur le même sujet des règles, il existe également l’expression « les anglais ont débarqué » et fait référence à la bataille de Waterloo. En effet, les Britanniques étaient habillé de rouge et sont arrivés en masse. Utiliser cette expression signifie que le terrain est occupé soudainement.

Si une femme voulait signifier joliment avoir envie de sexualité, elle pourrait utiliser « avoir la praline en folie »… la praline faisant référence au clitoris.


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