Les différentes tendances sexuelles

Dans un monde idéal, l’homosexualité tout comme l’orientation sexuelle ou l’image de soi liée à la sexualité ou au genre sexuel; devrait être célébrée et non condamnée… Deux âmes qui se trouvent dans l’océan de l’humanité et qui sont capable de se procurer du plaisir… c’est magique, non? Et ce, quel que soit le sexe des deux partenaires.

Parlons des gays… et des bi
Une pensée de gay et pour les gay… autant que pour les hétéro sexuels ; 

Peut-on être réaliste un instant? Nous sommes tous plus ou moins gay, mais lorsque l’on réalise l’attirance pour le même sexe nous avons tendance à nous le cacher à nous même, qu’il s’agit d’une phase et que cela va passer. Mais soyez honnête, qu’est-ce qui vous rends heureux? La poursuite du bonheur? La vie de famille traditionnelle? Cela relève de la constitution. Et si vous pensez qu’il s’agit d’un hétéro a écrit la constitution américaine, vous avez des choses à apprendre.

Les historiens pensent que James Buchanan était le premier président gay américain. Abraham Lincoln est le premier à avoir la barbe dite « traditionnellement gay » de cette époque (et si vous ne me croyez pas, relisez attentivement l’histoire de Mr Lincoln et de son aide de camp). Pour revenir sur Buchanan, il a été tellement atteint par la mort de sa fiancée qu’il a passé le reste de sa vie à faire l’amour à des hommes…donc à pratiquer la sodomie.

La bisexualité
Tout cela nous ouvre des sujets à aborder... et commençons par la bi sexualité, si vous le voulez bien.

Si il est une communauté des plus ouverte, ce sont bien les bisexuels. En effet, ils ont conscience que si vous aimez le sexe, le détail du genre de votre partenaire n’est pas un problème.

En réalité, un très faible taux de personne admet être bisexuel (entre 2 et 3% selon les derniers sondages américains).

Le seul moyen de réaliser que votre interlocuteur est un bisexuel dans les pays anglophone est de faire attention à son langage. En effet, ils parlent en palindrome, c’est à dire des phrases qui peuvent se lire dans les deux sens. Ainsi, si vous entendez ces phrases ou les recevez par texto, vous en comprendrez le sens caché. Malheureusement en traduite en français… cela ne marche pas trop bien.

Yo Banana Boy , Sex at noon taxes , Ned I am maiden , Party Bboodytrap , No still it’s on , Ed is on no side ; sont quelques exemples notables de palyndromes anglophones.

En français, les palindrome pouvant être utilisés pour mentionner sa bi sexualité sont :

A révéler mon nom, mon nom révélera ; Eh ! ca va la vache? ; L’ami naturel ? Le rut animal ; Ta bête te bat ; Engage le jeu que je le gagne ; Un radar nu en sont quelques exemples.

La bisexualité est donc le fait d’éprouver de l’attirance sexuelle et/ou émotionnelle et/ou sentimentale pour les personnes de tous sexes et de tous genres. La bisexualité n’est donc pas « une tendance à aimer autant un sexe que l’autre ». Outre que le degré d’attirance à l’égard des différents sexes et genres varie largement d’une personne à une autre, cette « définition » ne tient pas compte de la diversité des genres ni de celles des émotions et des sentiments qu’une personne peut éprouver tout au long de la vie. Si le mot bisexualité n’existe que depuis le début du XXe siècle, de tout temps et en tout lieu il a existé des personnes éprouvant des attirances bisexuelles. La bisexualité n’est ni un « effet de mode » ni une « invention » récente.

Être bisexuel·le ne détermine en rien le type d’activité sexuelle que l’on a ou que l’on aura, pas même la fréquence ou la nature des rapports. Ce qui est vrai pour les autres sexualités, l’est tout autant pour la bisexualité. L’étendue du choix ou le nombre de relations potentielles n’a jamais déterminé la nature des relations humaines, sexuelles ou sentimentales.

Être bisexuel·le n’interdit aucunement de construire une relation de couple. En 2011, une enquête de l’IFOP indiquait que 55% des bisexuel·le·s sondé·e·s vivaient en couple, ce qui est très proche de la moyenne nationale qui est d’environ 58% et supérieur au homosexuel·le·s qui vivent à 46 % en couple.

Être bisexuel·le n’implique pas d’être plus « infidèle ». L’infidélité n’est pas l’apanage d’une sexualité plus qu’une autre.

Ainsi, la bisexualité est donc une orientation sexuelle comme les autres ainsi que le déclare le Conseil de l’Europe : L’Assemblée parlementaire rappelle que l’orientation sexuelle est une fraction profonde de l’identité de chaque être humain et qu’elle englobe l’hétérosexualité, la bisexualité et l’homosexualité.

Pourtant, la bisexualité est souvent moquée ou méprisée, voire même niée ; ce qui est difficile à vivre à tout âge. Pour y remédier, il faut que, toutes et tous, quelle que soit notre orientation sexuelle, nous ouvrions et garantissions l’espace pour que la bisexualité soit reconnue et acceptée. C’est le rôle que s’est donné Bi’Cause.

Et parlons des transgenres…
Parlons à présent des transgenres, un autre sujet important à décortiquer et surtout à comprendre.

Être transgenre n’a rien avoir avec la sexualité; en réalité une personne transgenre peut être hétéro, homo, bi ou asexuelle. En fait, une personne transgenre a une identité de genre qui ne correspond pas à son sexe biologique. Dit plus simplement, ces personnes sont venue au monde dans un corps avec lequel elles ne se sentent pas en conformité. De nos jours, ces personnes peuvent subir un traitement médical ou une opération chirurgicale pour faire coïncider les deux.

Toutefois, toutes les personnes transgenres ne se reconnaissent pas dans le système binaire homme/femme. Certaines personnes revendiquent un genre tiers, d’autres ne s’identifient à aucun genre ou à l’inverse à plusieurs. Encore une fois, rien à voir avec la sexualité. C’est en partie pour cette raison que l’on utilise plus le terme de « transsexuel ». Rien à voir non plus avec les travestis. Des hommes qui s’habillent en femme ou des femmes qui s’habillent en homme n’ont pas forcément une identité de genre non conforme à leur sexe de naissance.

Imaginez un instant que vous être coincé dans une mine. Vous allez manquer d’oxygène… et le seul moyen de survivre est de vous fracasser la tête contre les rochers. Vous la voyez l’impression d’être un mort vivant tentant de survivre?

Bien, imaginez maintenant que la mine est votre corps, que le mur de rocher est le traditionalisme du couple et que l’oxygène est votre désir d’une sexualité épanouie…

Voilà à quoi ressemble l’intérieur de l’esprit d’un transgenre.

Bref, le transgenre est le terme générique pour parler des personnes qui considèrent être autre chose que « le sexe » qu’ils ont. Dit autrement, lorsqu’un homme se sent femme et inversement. Dans le jargon médical cela se traduit par le GID (Gender Identity Disorder, trouble de l’identité sexuelle).

Essayer de classifier les transgenres est un beau « merdier » mais voici les tendances principales. Nous aurons donc Les drag queen et drag king ainsi que les drag jack. Les androgyne, girlfag, guydyke et autres cross dresser.

En gros et pour faire simple : 
Les drag queen sont les travestis masculins très maquillé, généralement vêtu de manière voyante voir extravagante.

Les drag king sont les personnes qui se construisent une identité masculine basée sur des archétypes

Les drag jack sont les personnes endossant une personnalité (habillage et maquillage le cas échéant) uniquement pour des opportunités précises dans le but d’être vu ou remarqué.

Les androgynes sont les personnes dont on ne peut dire de par leur apparence si elles sont homme ou femme.

Une personne girlfag est une femme qui se sent homme homosexuelle

le guydyke est un homme qui se sent femme lesbienne.

Le crossdresser est une personne qui aime s’habiller dans le style du sexe opposé.

Pour information, le terme hermaphrodite vient d’Hermaphroditus, dieu grec de la beauté, connu pour passer un temps incalculable à prendre soin de lui-même.



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