L'histoire de l'homme - L'impérialisme colonial

La suite... c'est l'impérialisme colonial

Du 15 au 19e siècle ce fut l’époque des découvreurs du monde, à savoir la colonisation du monde par l’Europe. Cela amena à des échanges culturels, et dans notre cas à des échanges sexuels déstabilisant. Tout cela eut des effets profond aussi bien sur les peuples colonisés que sur les colonisateurs.

Donc, la colonisation consistait à partir d’Europe pour découvrir le monde, et malheureusement ce processus fut plus destructeur que vous ne l’imaginez. En effet, les colonisateurs emmenèrent avec eux les virus et microbes, envers les quels les indigènes n’avaient aucuns moyens de défense. Ainsi, la population du Yukatan au Mexique passa de 25 millions d’âmes à moins de 1.5 million rien qu’avec la venue des espagnols.

En retournant vers le vieux continent, les Espagnols et Portugais rapportèrent la syphilis qui sévit durant près de 400 ans en Europe.

Mais ce n’est pas que de maladie qu’il est question, en effet, la première phase de la colonisation se contentait des ports et de petits avant-postes, voir un camp militaire pour protéger les nouvelles installations, mais des 1815, les colons s’enfoncèrent plus loin dans les terres. Ils emportèrent avec eux leur vision de la vie, autant courante que du couple, c’est à dire le mode de vie du vieux continent et ses doctrines mises en avant par l’église catholique. Leur but étant de convertir les indigènes à ces règles de vie, allant jusqu’à déclarer leurs mode de sexualité immoral. Ainsi, les sites sacrés découverts furent déclarés obscènes et interdit de visites ou d’utilisation. Je vous laisse imaginer le résultat sur les indigènes.

En parlant des Espagnols et des Portugais, ils étaient persuadés d’avoir comme mission divine d’implanter leur mode de vie, leurs mœurs et sexualité sur les terres colonisées; étant de ce fait supérieur aux natifs locaux.

Abordons la colonisation Française, en spécifiant que la « virilité » masculine fut mise à mal par le défaite de la guerre franco-allemande de 1870, marquant ainsi la naissance de la IIIe république et la seconde phase de la conquête indochinoise, l’établissement du protectorat de Tunisie et l’annexion du Sénégal… Ceci dit, l’Algérie avait déjà le même objectif, à savoir redonner de la virilité aux hommes. En effet, la virilité était mise à mal avec le progrès et le confort de vie lié à la progression des lois sociales sur le travail et l’éducation; mais également par le mouvement féministe qui remettait en cause la loi du mâle dominant établie en 1804, luttant par là même contre l’article spécifiant que les épouses avaient un devoir d’obéissance vis-à-vis de leurs mari.

Dès lors, on part en colonie chercher des femmes exotiques mais également soumises, ce que ne veulent plus être les femmes Européenne. Ne nous voilons pas la face, les femmes des colonies étaient contraintes et forcée d’avoir des rapports sexuels avec l’homme blanc; chose déjà démontrée durant le début de la colonisation des Amériques du sud par Cortes au XVIe siècle. Ainsi l’ordre de passage était les colons en priorité, puis les hommes de leurs familles de passage puis les autres hommes de cette société présents pour de courtes durées sur le sol colonial. C’est comme cela qu’est né la formule « naturelle » de l’hospitalité sexuelle coloniale…. tout comme le double fantasme devenant réalité, à savoir exotique et soumise. Tout cela étant justifié par la supériorité raciale de l’homme blanc qui se pense seigneur et maître sur les races inférieures…

Jusqu’à la fin de la IIIe république, les femmes restent en métropole et le modèle de double vie avec une « petite épouse locale » ou « la ménagère » se crée. Certains colons vont même jusqu’à avoir des harems et de nombreux enfants métis. 

En 1870 le racialisme se fait plus dur, la société étant constituée de « grand bourgeois » qui n’ont pas l’habitude du métissage et prônent la pureté du sang; les petites épouses et leurs enfants sont donc abandonnés et vivent dans des conditions de plus en plus déplorables. Le métissage est vu comme une menace sur la société.

En Grande Bretagne il en va tout autrement… En effet, les colonies visaient à asseoir le pouvoir Britannique, les territoires « neufs » étant associés à des richesses potentielles… ce sont les hommes qui partirent en premier à la recherche de fortune… tandis que sur le vieux continent le taux de démographie s’amplifiait; que la révolution industrielle commençait à faire migrer la population des campagnes vers les villes. Et, je vous le donne en mil, il finit par y avoir plus de femmes que d’hommes disponible sur le territoire Européen. Ainsi, les femmes furent encouragées à partir dans les colonies également; ceci dans le but de répondre aux besoins des colonies tout en résolvant le problème d’inégalité hommes/femme. Ainsi la population devenue « indésirable » (entendez criminel et femmes) fut envoyée d’abord aux états unis, l’Australie et la Nouvelle Zélande pour 1820 et vers le canada en 1830. Ce qui fut un moyen de lutter contre la pauvreté sur le sol Européen et un moyen de peupler les colonies nouvellement acquises. Et en 1840 fut créé le Colonial Clearance, visant à gérer l’émigration vers les colonies en gérant les ventes des produits qui en sont issus mais également qui s’y rends en fonction de leurs contribution potentielle sur place. Priorité aux femmes sans enfants célibataires et ce dans le but de promouvoir la pérennité des colonies, mariant ainsi les colons britannique à des femmes britannique. Tout cela étant présenté comme un moyen d’éviter aux jeunes femmes une vie compliquée, de pauvreté et de famine sur le continent.

Des 1852, les femmes envoyées en colonies furent mariée d’office à un colon avant même leur départ, ceci permettant de pallier à un problème qui persistait malgré tout, l’absence de femme dans certaines colonies.

Bon, parlons de ce qui nous intéresse… les pratiques sexuelles à travers le monde.
Un premier fait est que lorsque les colonisateurs européens arrivèrent en Polynésie, leur première rencontre fut des femmes dont la poitrine n’était jamais couverte… Elles étaient désireuses de réaliser des échanges, tel qu’avec des objets en métal ou des vêtements avec les Européens. Devinez ce que ces dames proposaient en échange… Des faveurs sexuelles. Il leur fallut un moment pour réaliser que l’équivalence était injuste (les colons donnant des vêtements bas de gamme ou des objets fragiles), dès lors, elles commencèrent à se faire payer en bijoux pour obtenir les faveurs sexuelles.

Dans les îles du pacifique, les Européens eurent à faire avec de nombreuses attitudes différentes. Un point commun, vu le climat, la nudité ou la semi nudité était quelque chose de tout à fait normal.

En Polynésie, Micronésie et Mélanésie l’inceste était tout à fait acceptable; Sur les îles Maoris et de Nouvelle Zélande ces actes étaient totalement illégal.

Les prêtres Européens tentèrent d’inculquer aux natifs les positions sexuel dites acceptable, prétendant que seul celles-ci permettaient de plaire à Dieu… voilà d’où provient le terme « missionnaire », il s’agit du nom donné par les premières peuplades à cette position inculquée de force.

Au 20e siècle, nous nous sommes intéressés à la sexualité des natifs des îles Samoa; évidement celles-ci avaient un peu évolué depuis le 18e siècle, à cette époque la société Samoa était organisée autour de la famille. La vie était publique, les enfants témoins de tout, de la naissance à la mort mais également des actes sexuels.

Les Samoa considéraient la sexualité comme un appétit à satisfaire, auquel il ne fallait pas lier d’émotions particulières. Si l’homme partait, quel que soit la raison, il s’attendait à ce que sa femme ne lui soit pas fidèle et inversement. Les femmes pouvaient donc librement avoir des amants et s’en plaire sans avoir à tomber amoureuses.

Les relations sexuelles hors mariage étaient presque encouragées tant que les personnes concernées étaient du même âge. C’est aussi de cette manière que les couples finissaient par se marier le cas échéant.

Des rendez-vous secrets pouvaient avoir lieu, nommés les rendez-vous des palmiers, mais ils n’avaient rien de secret puisque les amants s’assuraient que tous étaient au courant du développement du couple; nous pourrions parler de jeu érotique en fait. Le viol n’existait pas, il était considéré comme une pratique normale de jeu sexuel consistant à suivre une femme et à jouer à être son amant. Le but pour l’homme étant de ne pas se faire prendre à harceler une femme, sous peine de moqueries réalisées par les plus jeunes.


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